Page 18 - Livre électronique du congrès AFMAPATH 2022

PANDÉMIE COVID : QUELLES LEÇONS EN TIRER? S’il y’a des leçons à retenir dans ce volet est que les pays émergents comme les nôtres
ZOUHAIR SOUISSI
Samedi 21 mai. 11h - 11h30
COVID-19 a été une menace importante pour la santé des personnes et des pays et des
systèmes de santé, elle est survenue à un moment où la mondialisation est à son
apogée et le monde est le plus interconnecté
Alors que nous commençons à apercevoir le bout du tunnel et assister à une disparition
de la pandémie du moins de sa sévérité, l’heure est au bilan et à la critique de nos
actions et de notre gestion de la crise à l’échelle locale, nationale et internationale et à
différents domaines
Cette étape est cruciale car nous devons apprendre de nos erreurs et en tirer des leçons
pour faire face à d’autres épidémies qui semblent inévitables
Sur le plan épidémiologique nous avons appris que la transmission peut être véhiculée
par des personnes asymptomatiques, contagieux avant même l’apparition des
symptômes, ce qui a compliqué les efforts d’identification et de prévention de la
propagation en phase épidémique.
La transmission aéroportée a joué aussi un rôle important dans la contagiosité et la
transmission de la maladie
Nous avons appris par ailleurs que les interventions basées sur des tests à large
échelle et des mesures partiellement efficaces comme la quarantaine, la distanciation
sociale, le port de masques et la recherche des contacts ont joué un rôle important
dans le contrôle la transmission de l’épidémie et que les mesures de confinement à
large échelle n’ont fait que reporter l’épidémie.
Les stratégies choisies pour contrôler les groupes de personnes par l'application de
mesures de protection non pharmacologiques sont plus efficaces pour réduire les cas
confirmés qu’un verrouillage de l'ensemble des activités sociales et économiques
Dans le même volet nous citons par ailleurs l’intérêt de protéger les sujets âgés et les
personnes porteuses de comorbidités afin de limiter la morbi mortalité de la COVID-19.
Une meilleure réponse au COVID-19 nécessite une implication de la première ligne, une
formation et mobilisation des équipes médicales et paramédicales avec une
orientation des soins vers le domicile et des solutions de télémédecine qu’il convient
de développer afin de garantir la continuité des soins en phase épidémique.
Nous avons appris également que cette maladie découle essentiellement d’une
vasculopathie inflammatoire (endothélite, activation du complément, autoanticorps et
un état d’hypercoagulabilité) associée à des complications inflammatoires vasculaires
et thromboemboliques dans les infections sévères et que les surinfections
bactériennes et fongiques sont moins fréquentes en dehors des formes graves et
prolongées.
Sur le volet thérapeutique nous avons appris qu’en dehors de la dexaméthasone, aucun
autre médicament curatif n’a prouvé son efficacité dans le traitement des patients
atteints de COVID-19 grave et critique et que la vaccination anti-Covid a permis de
freiner la progression de l’épidémie.
RÉSUMÉS 13
P2. EMPYEMA NECESSITANS COMPLICATING PLEURAL EFFUSION
ASSOCIATED WITH MYCOBACTERIUM TUBERCULOSIS INFECTION: A
CASE REPORT
A, RAFIK, H. SOUHI, H. EL OUAZZANI, I.A. RHORFI, A. ABID
SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L'HOPITAL MILITAIRE D'INSTRUCTION MOHAMED V
Introduction
Empyema necessitans is a rare complication of pleural effusion and could result in significant
morbidity and mortality. It is characterized by the dissection of pus through the soft tissues and the
skin of the chest wall. We report a patient with pleural effusion and empyema necessitans
secondary to Mycobacterium tuberculosis infection.
Observation
A 38-year-old male with no significant medical history was admitted to the pulmonology
department with complaints of fever, chest pain and weight loss for 3-month duration.
The physical examination found: the patient was cachectic, febrile with a temperature of 39oC.
Left-side chest auscultation sounds were diminished. He had a hard and fixed mass on the left
anterior chest wall with minimal tenderness to palpation and no significant erythema or warmth.
Complete blood count revealed WBC of 14,000/mm3 (neutrophils 85%). C-reactive protein
concentration was 82.7 mg/dL. Routine chemical laboratory data were all within normal range. The
patient was negative for antibody to human immunodeficiency virus (HIV).
Chest CT scan showed a left pleural effusion extended to the anterior chest wall with infectious
bronchiolitis.
The pleural fluid is purulent and the nucleic acid amplification tests for Mycobacterium
tuberculosis in the sputum and pleural fluid samples were positive.
The patient was treated with anti-tuberculosis drugs and needle aspiration of the abscess.
Discussion and conclusion
Empyema necessitans is a rare manifestation of extrapulmonary tuberculosis accounting for an
estimated 1 to 5% of all musculoskeletal tuberculosis.
The exudative fluid in the pleural cavity tracks down making a fistula and manifests as
subcutaneous collection, where the patient can present with a chest wall lump. Other mechanisms
have been described to explain the pathogenesis of chest wall tuberculosis: hematogenous
dissemination, direct transcutaneous inoculation or extension from adenitis of the chest wall.
Since the radio clinic presentation is not specific, some diagnoses must be considered like
non-tuberculosis abscess and benign or malignant necrosis tumors.
The diagnosis of certainty is essentially based on the detection of the Koch bacillus in the puncture
fluid and/or in the biopsy fragments in direct examination and especially after culture in a specific
medium. The sample can be obtained surgically or directly by needle aspiration.
The prognosis is generally better on anti-tuberculosis drugs with complete surgical resection or
needle aspiration of the abscess.
P6. APPORT DE LA PONCTION BIOPSIE PLEURALE DANS LE
DIAGNOSTIC ÉTIOLOGIQUE DES PLEURÉSIES EXSUDATIVES
LYMPHOCYTAIRES NON PURULENTES
M. LAKHAL 1, S.KEBBARA., M.GHAZARI A, THOUIL1 2, H. KOUISMI1 2
1SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE, UNIVERSITE MOHAMMED
PREMIER OUJDA- MAROC
Introduction
Les épanchements pleuraux représentent une situation préoccupante en pratique
pneumologique(1), en raison de leur fréquence et la difficulté du diagnostic étiologique. La ponction
biopsie pleurale est une technique d’investigation relativement simple des épanchements liquidiens
non suppurés de la plèvre. Elle offre le double intérêt d’être praticable au lit du malade et d’assurer
formellement le diagnostic dans un bon nombre de cas.
Notre travail a pour but de déterminer l’apport de la ponction biopsie pleurale dans le diagnostic des
pleurésies lymphocytaires exsudatives.
Patients et méthodes.
Il s’agit d’une Étude rétrospective descriptive portant sur 100 patients hospitalisés du 1er janvier
2021 au 1er mars 2022 pour pleurésie exsudative non purulente au service de pneumologie du CHU
Mohamed VI d’Oujda. Le recueil des donnés est fait à partir de dossiers médicaux des patients et
l’analyse statistique a été réalisée par le SPSS version 21.
Résultats :
Sur 100 patients inclus, on a noté une légère prédominance masculine (sex ratio H/F = 1.08), et une
moyenne d’âge de 53.9 ±18.78 ans. 25% des patients étaient sans antécédent pathologique
notable. 33% des patients étaient des tabagiques chroniques, 9 % des cas avait une
broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO). Le contage tuberculeux récent était présent
chez 10% des cas, et 7% présentait présentaient un antécédent de cancer du sein. La clinique était
dominée par la dyspnée dans 60 % des cas, la douleur thoracique dans 38 % et la toux dans 2 % des
cas. La radiographie thoracique montrait un épanchement de moyenne abondance unilatéral dans
60 % des cas. Le nombre moyen de ponction biopsie pleurale (PBP) réalisé pour chaque patient est
de 2. Concernant l’aspect macroscopique du liquide la PBP ; il était jaune citrin dans 55% des cas,
serohematique dans 20%, hémorragique dans 12% et serofibrineux dans 5%. La biopsie pleurale
était concluante dès la 1ére fois dans 35 % des cas ; la répartition des étiologies était comme la
suivante : Le granulome tuberculeux était retrouvé dans 40 % des cas, la localisation secondaire des
cancers pulmonaires représentait 22% (18% type adénocarcinome ; 4% type carcinome
épidermoïde) suivie d’une métastase d’origine mammaire dans 9% et ovarienne dans 3%, tandis que
les 21 % restantes étaient des cas des biopsies revenant en faveur d’un remaniement inflammatoire
non spécifique.
Conclusion
La PBP peut être proposée devant le bilan étiologique d’un épanchement pleural exsudatif d’origine
indéterminée. Son indication est pertinente surtout en zone d’endémie tuberculeuse, lorsqu’il s’agit
d’un épanchement lymphocytaire compatible avec une tuberculose ou une néoplasie. Il s’agit d’un
geste simple et accessible aux patients entraînant peu de complications et permettant d’obtenir un
diagnostic étiologique avant d’envisager autres gestes plus invasifs.
P11. MILLIAIRE PULMONAIRE RÉVÉLATRICE D'UN ADK LÉPIDIQUE
Z. BIAZ,, M. RJIMATI, M. SERRAJ, B. AMARA, M.C. BENEJLLOUN, M. ELBIYAZE
CHU DE FES
Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer au monde avec une valeur de
1.80 million de décès en 2020.
L’adénocarcinome est la forme histologique de cancer broncho-pulmonaire la plus fréquente
représentant 40 de ces cancers.
l’ADK lipidique est une variante rare du cancer du poumon non à petites cellules (NSCLC) nous
rapportons le cas d’un jeune de 19 ans sans habitudes toxiques qui s’est présenté aux urgence dans
un tableau d’insuffisance respiratoire avec un aspect de miliaire sur la radiographie thoracique et
dont les investigations diagnostiques ont conclu à un ADK lépidique . Le pronostic était sombre par
le décès du patient.
P12. EMBOLIE PULMONAIRE SUR POUMON PATHOLOGIQUE
AMINE HAYOUNE
SERVICE DE PNEUMOLOGIE CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE OUJDA
Introduction :
Les patients pris en charge au service de pneumologie pour embolie pulmonaire sont souvent
porteurs de pathologie pulmonaire associée, ce qui rend leur prise en charge plus difficile.
L’objectif de notre travail était d’étudier le profil épidémiologique, clinique, étiologique, et évolutif de
ces patients.
Méthode :
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les cas d’EP sur un poumon pathologique hospitalisés
au service de pneumologie de CHU Med 6 Oujda sur une période de 2 ans.
Résultats :
Notre série comporte un total 22 patients dont 14 étaient de sexe masculin et 8 étaient de sexe
féminin, soit respectivement 63.63 % et 36.36 %, le sexe ratio (H/F) était de 1.75, l’âge moyen des
patients était de 66.13 ans avec des extrêmes allant de 32 ans à 90 ans, le délai moyen entre la
majoration des symptômes et le diagnostic était de 9 jours, les antécédents de nos patients étaient
: BPCO (4 patients), PID (2 cas), DDB compliquant une polyarthrite rhumatoïde (1 cas),tuberculose
pulmonaire (1 cas), Covid 19 (1 cas), cancer bronchique ( 1 cas) , néo du sein, du rectum, de la vessie
métastatiques au niveau pulmonaire ( 1 cas ),l’HTA chez 5 patients, le diabète chez 1 patients,2
patients avaient un antécédent d’une cardiopathie ischémique, aucun de nos patient n’avait un ATCD
d’une de thrombophlébite récente.
La symptomatologie associait une aggravation aiguë d’une dyspnée chronique dans 100% des cas,
une toux dans 72% des cas, une douleur thoracique dans 36%, une hémoptysie 22% des cas, un état
de choc (4,5%), une grosse jambe aigue (4,5%).
Une seule patiente avait une pression artérielle systolique inferieure à 90mmHg, 11 patients (soit
50%) avaient un FC supérieur à 100 batt/min ,20 patients (soit 91%) avaient une Sp02 à l’air ambiant
inférieure à 90%.
L’examen pleuro-pulmonaire avait révélé plusieurs anomalies dont principalement des râles
crépitants (27%), râles ronflants (18%), râles sibilant (4.5%), un syndrome d’épanchement pleural
P16. LE PROFIL ÉPIDÉMIOLOGIQUE ET ÉTIOLOGIQUE DE
PNEUMOTHORAX AU SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU OUJDA : À
PROPOS DE 40 CAS
S. KEBBARA, M. LAKHAL, S. LACHKHAM,A. THOUIL, H. KOUISMI
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE ET PHARMACIE,
UNIVERSITE MOHAMMED PREMIER OUJDA- MAROC
Introduction
Le pneumothorax est une urgence diagnostic et thérapeutique. Il se traduit par la présence de l’air dans
la cavité pleurale. Il peut être spontané primitif, secondaire ou iatrogène.
Objectif
Le but de cette étude est de déterminer les principales causes de pneumothorax et son profil
épidémiologique au sein de service de pneumologie CHU Oujda.
Les méthodes
Une étude rétrospective et descriptive portant sur les dossiers médicaux informatisés de 40 patients
pris en charge pour un pneumothorax hospitalisés au service de pneumologie du CHU Mohamed VI
d’Oujda du janvier 2019 à janvier 2022. Le traitement des données a été réalisé par le logiciel SPSS
version 21.
Les résultats
Sur 40 patients inclus, la moyenne d’âge était 50.93±16.4, avec une prédominance masculine 36
Hommes vs 4 Femmes ( H/F= 9) .
La moyenne de la durée d’hospitalisation est 9,5 jours.
3 cas de pneumothorax étaient iatrogènes contre 37 cas spontanés ( 7.5% vs 92.5% ).
Concernant les PNO spontanés, 16.2% étaient primitifs contre 83.8% étaient secondaires dont 20 cas
secondaires à BPCO, 7 cas de tuberculose pulmonaire ,2 cas étaient asthmatiques et 2 cas ayant une
pneumopathie infiltrante disséminée chronique (1 cas de silicose et 1 cas de sarcoïdose stade VI).
La TDM thoracique a objectivé des bulles d’emphysème chez 19 cas ( 47.5% ) , caverne de tuberculose
chez 4 cas ( 10% ).
Tous les patients ont bénéficié un drainage thoracique. Retour complet à la paroi est observé chez 31
cas ( 77.5% ) , retour partiel chez 5 cas ( 12.5% ) , pas de retour chez un seul patient ( 2.5% ) et 3 cas
ont bénéficié un drainage chirurgical (7.5% ).
Conclusion :
Le pneumothorax spontané secondaire reste l’entité la plus fréquente dans notre étude, principalement
à cause de la BPCO et la tuberculose pulmonaire avec une prédominance masculine.
La TDM thoracique est considérée la pierre angulaire pour une enquête étiologique.
Le sevrage tabagique, lutter contre l’exposition professionnelle, promouvoir les moyens de dépistages
et le diagnostic de la TB semblent des moyens efficaces pour réduire l’incidence de pneumothorax.
Résultats
Sur 103 patients, la moyenne d’âge est de 65 ans+/-5, avec une légère prédominance masculine (sexe
ratio H/F : 1.06). Sur la base de l’angioscanner thoracique, une EP a été confirmée chez (19.4%) patients,
et réfutée chez 80.6% autres.
Un taux de D-dimères ≥ 3000 ng/ml (Odds ratio OR = 14.78 [intervalle de confiance à 95%] :
[4.6174-47.3465] , p = 0,03), un taux de leucocytes ≥. 10000G/L (OR = 3.28 [1.18-9.11], p = 0,02) et une
ferritinémie ≥ 500 g/L (OR = 9.5 [2,75-35], p = 0,0007), un taux de LDH> 500 mg/l (OR :22.12
[4.76-102.79, p=0.0001), un taux de CRP>100 mg/l, (OR = 4.12 [1.43-11.85], p = 0,008), étaient très
associés au diagnostic d’EP.
Conclusion
Le taux de leucocytes, de D-dimères, de CRP, de LDH et de la ferritinémie sont des biomarqueurs
facilement disponibles à l’admission et peuvent prédire le diagnostic d’embolie pulmonaire chez des
patients atteints de COVID-19, Ils jouent un rôle très important dans la démarche diagnostique
d’embolie pulmonaire et facilite l’initiation d’une anticoagulation curative au cours de la COVID-19, et
pourraient éviter une demande non nécessaire d’angioscanner thoracique.
P21. LE PROFIL ÉTIOLOGIQUE, THÉRAPEUTIQUE, ÉVOLUTIF, DE
PNEUMOTHORAX SPONTANÉ : EXPÉRIENCE DE SERVICE DE
PNEUMOLOGIE DE L’HÔPITAL IBN SINA AU CHU DE RABAT DURANT
L’ANNÉE 2017-2018
I. OUERDJA, M. OUASSARI, N. REGUIG, A. RHANIM, A. JNIENE, L. HERRAK, L. ACHACHI,
M. EL FTOUH
SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HÔPITAL IBN SINA –CHU RABAT-MAROC
Introduction
Le pneumothorax est défini par la présence d’air dans l’espace pleural, ce qui peut avoir comme
conséquence un collapsus du poumon.
On définit le pneumothorax spontané par opposition au pneumothorax traumatique et iatrogénique
Matériels et méthodes
C’est une étude rétrospective du pneumothorax spontanés au service de pneumologie à l’Hôpital Ibn
Sina Rabat (2017-2018). L’objectif était de déterminer le profil étiologique, thérapeutique et évolutif.
Résultats
Il s’agit de 166 patients, On a recensé 19% de pneumothorax spontanés primitif , et 81% de PNO
secondaire (bulle d’emphysème à 56%, et tuberculose pulmonaire à 16%, pneumonie à germe banaux à
11% , néoplasique à 9% , iatrogène a 6% ,PID a 1% , et un cas associé à kyste hydatique du poumon ).
La prise en charge initiale est l’hospitalisation de tous les patients : le drainage thoracique (94%),
l’exsufflation à l’aiguille (1%). Le repos et l’O2 (5%). Le retour du poumon à la paroi a été obtenu avant
10 jours chez 88%. L’évolution est favorable chez 89%. Et les complications immédiates : l’emphysème
sous cutané (2 cas); une infection (4 cas) et 4 décès (arrêt cardio-respiratoire) , les complications à
distance sont les récidives dans 11,6% , avec un taux de pneumothorax chronique opéré à 7%.
médiastinaux sont les plus fréquemment retrouvés surtout dans les lymphomes, ou bien d’une
complication associée aux hémopathies préexistantes.
Résultats :
Notre étude est rétrospective portant sur les manifestations pulmonaires des hémopathies malignes
chez des patients hospitalisés au service de pneumologie du CHU Mohammed VI d’Oujda, entre
janvier 2018 et janvier 2021.
Nous rapportons 35 cas d’une atteinte thoracique des hémopathies malignes. La prédominance était
masculine (51.4 %) avec une moyenne d’âge de 53 ans. 31.4 % des patients déjà suivi pour une
hémopathie maligne (1 patiente = syndrome myélodysplasie, 6 patients = lymphomes non hodgkinien,
3 patients pour lymphome hodgkinien, 1 patient = leucémie), les manifestations respiratoires sont
dominées par les pneumopathies infectieuses dans 63 %, avec 3 cas de pleurésie tuberculeuse et un
cas d’embolie pulmonaire.
Les symptomatologies respiratoires étaient révélatrices dans 68.5 % des cas, et étaient dominées par
la toux et la dyspnée d’effort. L’examen clinique objectivait un syndrome d’épanchement liquidien
chez 31 % des cas, syndrome de condensation pulmonaire dans 17 % des cas, des adénopathies
périphériques dans 8 cas (22.8 %), 5 cas d’hépatomégalie, 3 cas de splénomégalie.
Le scanner thoracique a objectivé 31 % de pleurésie, 25 % de condensation pulmonaire, 30 % de
processus médiastino pulmonaire, 41 % d’adénopathies médiastinales, et un cas de pneumopathie
interstitielle diffus.
La confirmation histologique a été obtenue par la biopsie pleurale dans 37 % des cas, la biopsie
bronchique dans 25 % des cas, la biopsie d’un ganglion périphérique dans 25 % des cas, la
médiastinoscopie chez un patient, la biopsie trans-pariètale scanno-guidée chez 2 patients. L’étude
immuno-histochimique a montré 70% des cas de lymphome non hodgkinien, 37% de lymphome
hodgkinien, 1 cas de myélome multiple et 1 cas de leucémie lymphoïde.
Conclusion
Les atteintes pulmonaires des hémopathies malignes sont à la fois révélatrices, polymorphe et non
spécifiques, et elles constituent une difficulté diagnostique car des étiologies spécifiques et
non-spécifiques sont souvent intriquées, comme peut-être une complication liée au traitement en cas
d’une hémopathie maligne sous-jacente.
P26. CARCINOME SARCOMATOIDE PULMONAIRE : À PROPOS
D'UN CAS
M. MUSALLAM,O. HALOUI ,S. LACHKHAM ,THOUIL A., KOUISMI H.
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE ;CHU MOHAMMED VI-FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE ;UNIVERSITE
MOHAMMED PREMIER -OUJDA
Introduction :
Les carcinomes sarcomatoïdes pulmonaires sont des tumeurs pulmonaires rares, appartenant au
groupe des carcinomes bronchiques non à petites cellules (CBNPC), Ces tumeurs sont de mauvais
pronostics par rapport aux autres sous types de CBNPC du fait d’une plus grande agressivité et d’une
chimiorésistance notamment aux sels de platine.
cellules et à grande cellules vient en troisième position avec le même pourcentage de 5 % chacun, suivi
par le carcinome à petite cellule avec 2,5 % et le carcinome adénosquameux 1,25% , le carcinome
sarcomatoïde 1,25% et le carcinome adénoïde kystique 1,25%
Conclusion :
La fibroscopie bronchique est un examen complémentaire fondamental dans le diagnostic du cancer
broncho pulmonaire, avec différents aspects endoscopique non spécifiques, néanmoins elle ne permet
pas toujours de confirmer le diagnostic avec recours parfois à d’autres examens notamment la biopsie
transpariétale.
P30. CARCINOSARCOME PULMONAIRE : À PROPOS DE TROIS CAS
R.AMIALI , A BOUHAMDI, B. AMARA, M. ELBIAZE, MC. BENJELLOUN, M. SERRAJ
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HASSAN II FES
Le carcinosarcome pulmonaire est une tumeur pulmonaire rare, représente <1% des cas de cancer du
poumon primitif, associant un contingent épithélial carcinomateux et un contingent mésenchymateux
malin. Ces tumeurs sont hautement agressives avec un potentiel métastatique important et un haut
risque de récidive.
A travers trois cas de carcinosarcome pulmonaire colligés au sein de service de pneumologie CHU
Hassan II Fès, nous proposons une revue de la littérature.
Observation 1 :
Mr D.M âgé de 68 ans, tabagique chronique pendant 40 ans non sevré, ne présentait aucun symptôme
respiratoire. Dans le cadre du bilan étiologique d’AEG un scanner thoracique a été réalisé a objectivant
une masse lobaire moyenne avec épaississement régulier des feuillets pleuraux en regard, ADP de la
loge de baretey. La fibroscopie bronchique a montré un bourgeon tumoral obstruant la trachée dans ses
2/3 dont l’étude anatomopathologique avec complément IHC était en faveur de carcinosarcome
pulmonaire.
Observation 2 :
Mr M.M âgé de 63 ans, tabagique chronique pendant 10 ans sevré, présentait une douleur thoracique
avec comme signe extrarespiratoire dysphonie et dysphagie avec AEG. OMS : 2, Sao2 : 87% à AA, début
de CVC au niveau de la partie antéro sup du tronc, diminution du MV apical en bilatéral. La TDM
thoracique a montré une masse tumorale médiastino-pulmonaire droite mesurant 120*66 mm, venant
au contact de la trachée, l'œsophage avec épanchement pleural minime en bilat avec localisations
secondaires pulmonaires (nodules en bilatéral) et localisations secondaires au niveau du squelette axial
et périphérique. Une fibroscopie bronchique a montré une Sténose complète infintrante et
bourgeonnante de la lobaire moyenne avec a étude anatomopathologique avec complément IHC était en
faveur de carcinosarcome pulmonaire.
Observation 3 :
Mme. k. k., âgée de 63 ans, non tabagique, diabétique depuis 10 ans sous antidiabétiques oraux, GMNH
en hyperthyroïdie sous traitement et hypertendue depuis 8 ans sous traitement. Elle présentait une
douleur thoracique et une dyspnée d’effort depuis 2 mois évoluant dans un contexte d’altération de l’état
général. L’examen physique a objectivé une patiente OMS à 3, avec une énorme masse latéro-thoracique
gauche mesurant plus de 7cm ferme, dure et douloureuse à la palpation. À l’examen
tomodensitométrique, o, a noté : énorme masse tissulaire hétérogène se développant au niveau de la
P34. ASTHME DIFFICILE, A PROPOS DE 43 CAS
L. BOUMEKRAT, B. AMARA, M SERRAJ, M EL BIAZE, M.C.BENJELLOUN
SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HASSAN II FES. FMPDF. USMBA.
Introduction:
L' Asthme difficile est un asthme qui reste non contrôlé malgré le traitement palier 4 ou 5 (GINA). Dans
des nombreux cas l’asthme peut sembler difficile à traiter en raison des facteurs modifiables tels
qu’une technique d’inhalation incorrecte une mauvaise observance ou des comorbidités ou encore à
raison d’un diagnostic incorrect.
L’objectif de notre étude est d’analyser et de déterminer les facteurs de non contrôle de l’asthme
Matériels et méthodes :
Il s'agit d'une étude rétrospective d'asthme difficile parmi 200 patients suivie pour asthme dans une
consultation de pneumo-allergologie au CHU Fès entre le 1er janvier 2017 au 30 Novembre 2021
Résultats :
Nous avons déploré 43 cas d'asthme difficile parmi 200 cas soit 18%. L'âge moyen de nos patients était
de 50 ans [15 ans, 76 ans] avec une prédominance féminine dans 90% des cas. Le diagnostic chez nos
patients a été confirmé par la spirométrie dans 67% des cas, retenue sur des arguments cliniques (avec
ou sans réversibilité du VEMS sur la spirométrie après épreuve de bronchodilatation) dans 32% des cas
et après élimination des autres causes de sifflement thoracique. Parmi les patients ayant un TVO, il
était sévère dans 37% des cas. 84% des cas sont sous palier 4 de TTT qui comporte l’association de la
CI forte dose avec un bronchodilatateur long durée d’action, le reste des patients était en plus sous
anticholinergiques et/ou corticothérapie faible dose.
Les facteurs de non contrôle sont variables, représentés par le RGO qui représente 18% des cas, la
mauvaise observance thérapeutique dans 13% des cas, la Mauvaise technique d’inhalation dans 9%
des cas, La polypose naso-sinusienne dans 9% des cas et l’obésité dans 6% des cas
Conclusion :
Les facteurs de non contrôle de l’asthme sont souvent intriqués et parfois faciles à gérer en une simple
consultation, La recherche des facteurs les plus fréquents permet d’éviter une hospitalisation du
patient avec un surcoût de la prise en charge de la maladie
P35. LA MORTALITÉ INTRA HOSPITALIER LIÉE À LA BPCO
RHAZARI M., LAKHAL M., GARTINI S., THOUIL A., KOUISMI H.
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU MOHAMMED VI, OUJDA FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE, OUJDA
.UNIVERSITE MOHAMMED PREMIER OUJDA
Introduction :
La broncho-pneumopathie obstructive chronique (BPCO) est une maladie pulmonaire chronique liée
au tabagisme associée à une mortalité et une morbidité importantes, Il est admis que la BPCO
deviendra la troisième cause de mortalité dans le monde en 2030. Elle est généralement une maladie
évolutive. Par conséquent, la prévention ou la réduction de la progression de la maladie est très
pertinente.
traitements antibiotiques d’autre part. L’hypogammaglobulinémie, rarement corrigée par la
thymomectomie, impose l’adjonction d’immunoglobulines par voie générale.
Les complications infectieuses constituent le principal facteur pronostique à long terme avec un
taux de mortalité par infection de 60%.
En conclusion, la rareté, la diversité clinique et la gravité du Syndrome de Good justifie une
investigation clinique, biologique et immunologique rigoureuse. La découverte d’un thymome devrait
imposer un dosage des gammaglobulines et une numération lymphocytaire à la recherche d’un
déficit immunitaire. Par opposition, l’existence d’infections sévères à répétition doit faire réaliser une
exploration radiologique à la recherche d’une masse médiastinale, d’autant plus que la prise en
charge thérapeutique, malgré l’absence de consensus bien défini, permet d’améliorer le pronostic sur
les court et long termes.
P39. PNEUMOPATHIE D’HYPERSENSIBILITÉ : À PROPOS DE 35
CAS
R. AMIALI ,B. ESSABAHI, A BOUHAMDI, B. AMARA, M. ELBIAZE, MC. BENJELLOUN,
M. SERRAJ
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HASSAN II FES
Introduction :
La pneumopathie d’hypersensibilité (PHS) est une maladie immuno-allergique survenant après
exposition à un allergène le plus souvent organique, mais parfois aussi chimiques ou métalliques,
qui réalisent histologiquement une infiltration lymphocytaire et granulomateuse de l’interstitium.
Trois présentations cliniques sont classiquement décrites selon l’ancienneté des symptômes : aiguë,
subaiguë et chronique, mais cette distinction n’est pas toujours aisée en pratique clinique.
Méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive au service de pneumologie de CHU Hassan II Fès, entre
janvier 2019 et 31 mars 2022, dont le diagnostic a été retenu après discussion multidisciplinaire
entre radiologues, pneumologues et anatomo-pathologistes, afin de décrire les aspects cliniques,
radiologiques, fonctionnels, et évolutifs de cette pathologie.
Résultats :
Notre étude a porté sur 35 patients colligés (2 hommes, 33 femmes), L’âge moyen était de 57,31ans
[28 ans -79 ans], l’exposition aviaires a été trouvé chez 20 patientes (57%), l’exposition aux
moisissures chez 4 (11 ,4 %), et aucune exposition a été trouvée chez 11 patientes (31%). La
symptomatologie était dominée par la dyspnée chez 32 patients (91.42%), la toux chez 30 patientes
(85,57%), sèche chez 27 (77,14) et productive chez 3 patients (8 ,57 %) , et la fièvre chez 4 patientes
(11,43%).
À l’examen clinique, les râles crépitants ont été notés chez 25 patients (71,43%). Le verre dépoli a été
trouvé chez 28 patients (80%), les zones de piégeage chez 19 patientes (54,8%), les micronodules
diffus à contours flous Centro lobulaires ont été trouvés chez 10 patientes (30,77%), des lésions de
fibrose chez 10 patientes (28,57%). Le LBA a montré une alvéolite lymphocytaire dans 19 cas
(54,8%), neutrophilique dans 10 cas (28,57%). La recherche de précipitines a été positive chez 8
patientes (22,85%). Les EFR ont montré un syndrome restrictif chez 22 patients (62,85), et étaient
normales chez 6 patientes (17,14%). Le traitement se basait essentiellement sur l’éviction
pompier ,mécanicien , et électricien .En troisième position vient l’exposition à l’arsenic 16,3% et 3
métiers :agriculteur , artisan de cuir et journalier(ayant travaillé dans un atelier de tannage de cuir
pendant de longues années) .A noter que le type histologique le plus fréquemment associé à une
origine professionnelle était l’adénocarcinome dans 49,1 % des cas ,bien que dans notre série le 4/5
des patients (79,8%) , étaient des consommateurs de tabac.
Discussion
De nombreux revues de la littérature, confirme le caractère multifactoriel de CBP professionnel et
du rôle important joué par le tabagisme, et que l'amiante est classé au premier rang des facteurs
professionnels impliqués, par contre dans notre étude, l’exposition à l’amiante est classée en 2éme
rang, après l’exposition à la silice cristalline, ce qui concorde avec le caractère diversifié de cette
pathologie.
Conclusion
En raison de L’importance des expositions professionnelles, nous recommandons de suivre une
stratégie préventive de lutte contre les nuisances en milieu de travail.
Le tabac reste le premier facteur de risque non professionnel établi dans le CBP, ce qui nous amène
à renforcer le sevrage tabagique.
P44. LA MISE EN PLACE DE LA VNI AIGUE DANS LES
EXACERBATIONS AIGUE DE BPCO : L’ÉVOLUTION, LE TAUX DE
RÉUSSITE ET D’ÉCHEC.
I. OUERDJA, N. REGUIG, M. OUASSARI, A. RHANIM, A. JNIENE, L. HERRAK, L.
ACHACHI, M. EL FTOUH,
SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HÔPITAL IBN SINA –CHU RABAT-MAROC
Introduction
La ventilation non invasive (VNI) en aigue, représente le traitement de choix dans l’insuffisance
respiratoire aiguë (IRA) hypercapnique, mais cette technique est souvent initiée au service de
Pneumologie.
Dans ce travail, notre but était de déterminer la place de VNI en aigue dans les exacerbations de
BPCO, en précisant les facteurs de réussite et d’échec thérapeutique.
Matériels et Méthodes
Cette étude rétrospective a tenté d’évaluer l’évolution des malades BPCO au stade d’IRA
hypercapnique traitée par VNI en aigu, au service de pneumologie de l’hôpital Ibn Sina de Rabat
durant l’année 2017 au 2018 ,en précisant le nombre des patients, les indications , les paramètres
utilisés, le nombre des séances, l’évolution, ainsi que le taux d’échec(l’échec de la VNI était défini par
la nécessité d’une intubation et le transfert du patient en réanimation ou le décès.
Résultats
Parmi 106 admissions des patients BPCO, 10 cas au stade d’IRA aigue hypercapnique (PaCO2 ≥ 45
mm Hg, acidose) ont nécessité le recours à la VNI aigue, ou les paramétrés utilisés ont été IPAP=14,
PEP =4 AI=10, pour une fréquence de 3 séances de 2H par jour pendant 5 jours, le taux global de
ont intérêt à s’impliquer dans les essais cliniques et conduire des essais cliniques
méthodologiquement irréprochables pour tester l’efficacité de molécules à coût
raisonnable, participer aux essais cliniques de fabrication des vaccins et se doter des
technologies pour les produire localement pour ne pas rencontrer des difficultés
d’approvisionnement.
Enfin les politiques des pays riches de monopole sur les vaccins n’ont fait que durer la
pandémie et favoriser l’apparition de nouveaux variants.
P3. INTOLÉRANCE AUX ANTIBACILLAIRES RÉVÉLANT UNE
THROMBOSE ÉTENDUE DE LA VEINE CAVE INFÉRIEURE ET UNE
CO-INFECTION TUBERCULOSE -VIH.
A. BOUDOUH, H. CHARII, A. RAFIK, M. BAOUISS, N. REGUIG, S. DIANI, J. BOURKADI
CHU MOHAMMED VI OUJDA
Introduction :
La co-infection tuberculose VIH est une association meurtrière qui engendre dans l’organisme humain
des anomalies immunologiques et hématologiques créant un état d’hypercoagulabilité responsable
de manifestations thrombo-emboliques.
La thrombose cave inférieure est une entité rare mais sévère avec un risque accru de
morbi-mortalité.
Objectif :
Rapporter le cas d’une thrombose cave inférieure étendue découverte fortuitement chez une jeune
patiente dans le cadre d’une co-infection tuberculose VIH.
Observation médicale :
Notre observation rapporte le cas d’une jeune patiente de 33 ans , suivie pour tuberculose pulmonaire
confirmée bactériologiquement admise pour prise en charge d’une intolérance digestive au
traitement antibacillaire survenant 1 mois après le début de traitement rebelle au traitement
symptomatique.
L’examen général trouve une patiente stable sur le plan respiratoire, asthénique.
L’examen clinique trouve un muguet buccal, des lésions cutanées punctiformes étendues, des
condylomes génitaux. Par ailleurs l’examen abdominal et des membres inférieurs étaient sans
particularités.
La conduite initiale était d'arrêter le traitement antibacillaire , réaliser une sérologie virale revenant en
faveur d’une infection rétrovirale par VIH1/2.
Devant la persistance des vomissements, la patiente a bénéficié également d’une tomodensitométrie
thoraco-abdomino-pelvienne objectivant la présence d’une thrombose étendue de la VCI avec un foie
stéatosique et des images en verre dépoli à l’étage thoracique.
La patiente est mise sous antiémétique (ONDANSETRON), antifongique, cotrimoxazole et
anticoagulation curative avec une bonne évolution clinique.
Discussion :
Les manifestations thromboemboliques sont des complications graves dont l’incidence est plus
élevée chez les patients infectés par le mycobacterium tuberculosis comparée à la population
générale.
Elles peuvent être révélatrices de la maladie ou apparaissant au cours de l’évolution soit avec ou sans
traitement antituberculeux. De même, en dehors de l'état prothrombotique dû au VIH, plusieurs
mécanismes intriqués ont émergé comme hypothèses de la maladie thromboembolique chez le sujet
infecté par le VIH.
Les principales manifestations sont les thromboses veineuses profondes des membres inférieurs et
l’embolie pulmonaire.
P7. ACTINOMYCOSE PULMONAIRE ET CÉRÉBRALE, GRANDE
SIMULATRICE DE PATHOLOGIE TUMORALE : ÉTUDE D’UN CAS.
MASROUR O. BENAMOR J.
HOPITAL CHEIKH ZAID
Introduction :
L’actinomycose est une maladie infectieuse rare, dont le diagnostic est difficile
Observation :
Nous rapportons le cas d’un patient de 75 ans, ayant un terrain débilité avec un diabète de type 2, un
antécédent d’accident vasculaire cérébral ischémique, un tabagisme et d’éthylisme chronique et une
notion de bronchopneumopathie chronique obstructive. Il est admis dans un tableau de dyspnée aigue
avec céphalées. L’examen retrouve un tableau d’insuffisance respiratoire avec paralysie faciale
périphérique. Les examens paracliniques ont retrouvé des images pulmonaires et cérébrales
compatibles avec une cause néoplasique. La ponction et l’étude bactériologique ont retrouvé la
présence d’actinomycose. Le patient a été mis sous antibiothérapie.
Conclusion :
L’actinomycose est une maladie rare sans signes spécifiques, dont le diagnostique de certitude reste
difficile, et pouvant mimer des pathologies tumorales graves.
P8. L’IMPACT DE LA VACCINATION SUR LES PATIENTS HOSPITALISÉS
POUR PNEUMOPATHIE À SARS-COV2 : À PROPOS DE 67 CAS
S. KEBBARA, M. LAKHAL, S. LACHKHAM,A. THOUIL, H. KOUISMI
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE ET PHARMACIE, UNIVERSITE
MOHAMMED PREMIER OUJDA- MAROC
Introduction :
La pneumopathie au SARS-CoV2 est une infection virale du parenchyme pulmonaire responsable d’une
pneumopathie hypoxémiante et pouvant aller au syndrome de détresse respiratoire aigue ( SDRA ).
L’organisation mondiale de la santé a annoncé le 11 mars 2020, que l’épidémie au SARS-CoV2 est une
pandémie ayant un impact socio-économique important depuis 2020.
Objectifs :
Déterminer l’impact de la vaccination sur les patients atteints de PNP à SARS-CoV2 hospitalisés au
service de pneumologie CHU Oujda.
Méthodes :
Une étude rétrospective et analytique portant sur les dossiers médicaux informatisés de 67 patients
pris en charge pour une pneumopathie à SARS-CoV2 durant leur hospitalisation de 1er aout 2021 au
30 octobre 2021.
L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel SPSS version 21.
Résultats :
A propos 67 patients, la moyenne d'âge était 62 ± 16.4 avec une prédominance masculine 38 hommes
vs 29 étaient des femmes ( H/F=1.31 ).
liquidien (13%) et un syndrome de condensation (4.5%), L’examen pleuro-pulmonaire était normal
dans 45% des cas.
Quant à l’examen cardiovasculaire, on note des signes d’insuffisance cardiaque droite (36%), et des
signes de phlébite chez une seule patiente.
Tous nos patients ont bénéficié d’une imagerie thoracique, qui en plus de diagnostic positif
d’embolie pulmonaire, avait montré des signes de tuberculose active (3 cas), un poumon
emphysémateux (4 cas), des DDB kystiques (1 cas), une PID (2 cas), un processus pulmonaire (5
cas), une hydatidose pulmonaire (1 cas), des lésions de covid 19 (1 cas) des lésions pulmonaires
d’allure secondaires (5 cas), L’EP était unilatérale (54%) et bilatérale (45%).
Le diagnostic de l’affection pulmonaire associée était concomitant à celui de l’embolie pulmonaire
chez 9 patients, tous les patients étaient mis sous traitement anticoagulant et traitement
spécifique de la pathologie pulmonaire sous-jacente et une seule patiente thrombolysée, l’évolution
était marquée par le décès de 2 patients.
Conclusion :
La gravité de l’embolie pulmonaire est étroitement liée aux comorbidités associées notamment
pulmonaires, d’où l’intérêt d’une prise en charge parallèle des deux pathologies.
P13. APPORT DE LA PONCTION BIOPSIE PLEURALE DANS LA
PATHOLOGIE PLEURALE
F. AHSINO, J. BENAMOR, M. SOUALHI, R. ZAHRAOUI, K. MARC, J.E. BOURKADI
HOPITAL MOULAY YOUSSEF, CHU IBN SINA, RABAT, MAROC
Introduction :
La pleurésie est un motif assez fréquent de consultation en pneumologie, ses étiologies sont
diverses. L’aspect du liquide pleural et l’analyse biochimique souvent ne suffisent pas à poser le
diagnostic étiologique. Il est alors nécessaire de réaliser la ponction biopsie pleurale.
But :
Notre travail a pour but de déterminer l’apport de la ponction biopsie pleurale à l’aveugle dans la
pathologie pleurale.
Méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective entre janvier 2021 au Décembre 2021 portant sur les patients
admis pour pleurésie à l’hôpital du jour de l’hôpital Moulay Youssef du CHU Ibn Sina de Rabat.
Résultats :
Nous avons inclus 254 patients admis pour pleurésie. Le sexe masculin représentait 61 % des cas.
La moyenne d’âge était de 47 ans (extrêmes de 8 et 89 ans). Le tabagisme était retrouvé dans 29 %
des cas. L’antécédent de tuberculose dans 4 %. La notion de contage récent dans 9 %. La clinique
était dominée par la douleur thoracique dans 75 % des cas, la toux dans 63 % et la dyspnée dans
55,5 % des cas. La radiographie thoracique a montré un épanchement de moyenne abondance dans
52,5 % des cas, droit dans 55,5 % cas. 121 patients ont bénéficié d’une échographie thoracique.
Tous les patients avaient bénéficié d’une ponction pleurale exploratrice. Le liquide était exsudat
(87,5 %), transsudat (12,5 %). L’origine cardiaque était la plus fréquente (8 %). La cytologie était
majoritairement lymphocytaire (97 %), à PNN (3 %). L’adénosine désaminase (ADA) faite chez 132
P17. MALADIES NEUROMUSCULAIRES ET RETENTISSEMENT
RESPIRATOIRE : À PROPOS DE 63 PATIENTS
ABIR BOUHAMDI, RAJAE AMIALI, BOUCHRA AMARA, MOHAMED ELBIAZE, MC.
BENJELLOUN, MOUNIA SERRAJ.
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HASSAN II FES FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE FES UNIVERSITE SIDI
MOHAMED BEN ABDELLAH FES, MAROC
Introduction:
Les maladies neuromusculaires (MNM) sont un groupe hétérogène de maladies affectant l’unité
motrice dont la plupart est d’origine génétique. Par ailleurs, un retentissement respiratoire peut
s’observer dans un grand nombre d’entre elles. La ventilation non invasive constitue le volet principal
de leur prise en charge respiratoire.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les cas de maladies neuromusculaires diagnostiqués au
service de pneumologie de CHU Hassan II Fès sur une période de 11 ans depuis Janvier 2011 jusqu’à
Décembre 2021.
Résultats :
Nous avons recensé 63 cas (41 hommes, 22 femmes). L’âge moyen était de 15 ans [2 ans -80 ans].
L’âge moyen de début de la symptomatologie était de 8 ans [naissance -72.5 ans]. La notion de
consanguinité était présente chez 12 cas. Les signes cliniques étaient dominés par une fatigabilité
musculaire (89%) puis difficulté de monter les escaliers (78%), difficulté de passer de la position
assise à la position debout (75%), marche anomale (76%) conduisant à des chutes fréquentes.
L’évolution était marquée par des déformations orthopédiques chez 20 cas et des troubles
respiratoires chez 17 cas. L’échographie diaphragmatique faite chez 41 cas avec une excursion
diaphragmatique inférieure à 1 cm chez 2 cas et un aplatissement lors du sniff test chez 6 cas. La
polygraphie faite chez 49 cas objectivant une hypoventilation nocturne chez un cas, un IAH
pathologique chez 9 cas soit 14%. Les étiologies retenues étaient dominées par la myopathie de
Duchenne (08cas), gamma-sarcoglycanopathie (06 cas), amyotrophie spinale (06cas), sclérose
latérale amyotrophique (04cas), par ailleurs dans 28 cas la myopathie était non étiquetée. La
ventilation non invasive était mise pour 25 cas, avec une bonne évolution.
Conclusion :
La VNI à long terme permet une assistance respiratoire non invasive extrêmement efficace ayant
transformé la portée de l'insuffisance respiratoire chronique et des troubles respiratoires graves du
sommeil chez les enfants atteints de maladies neuromusculaires en améliorant la qualité de vie.
P18. L’HYPERTENSION ARTÉRIELLE PULMONAIRE ASSOCIÉE AU
LUPUS ÉRYTHÉMATEUX SYSTÉMIQUE : À PROPOS DE 5 CAS.
.H. Bellamine , M. Benzakour, M. Moudatir , K. Echchilali , H. Elkabli
SERVICE DE MEDECINE INTERNE DE CASABLANCA ,CHU IBN ROCHD .
Introduction :
L’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) est une complication rare mais grave des connectivites,
résultant d’une atteinte primitive des artérioles pulmonaires. Elle est définie par la mesure par
cathétérisme cardiaque droit de : PAPm ≥ 20mmHg. Le Lupus érythémateux systémique (LES)
Discussion
Dans toutes les études les étiologies les plus fréquentes du Pneumothorax spontané sont : la BPCO
et la tuberculose. Sur le plan thérapeutique, l’attitude thérapeutique immédiate fut basée sur le type
et la tolérance du PNO, avec un taux de drainage thoracique supérieure à 80%.
Dans notre étude, le choix du traitement est le drainage thoracique dans 94%.
L’évolution est favorable chez 89% des cas de notre étude ; même résultat dans toutes les études,
avec un taux de récidives (11%) qui ne dépend pas de type de traitement, mais dépend surtout de
tabagisme, et l’existence d’une pathologie pulmonaire préexistante.
Conclusion
Ce travail montre le profil étiologique et l’intérêt du drainage thoracique et la surveillance dans la
prise en charge du pneumothorax pour éviter les complications et surtout pour éviter les récidives
avec un éventuel recours à la chirurgie.
P22. UNE TUMEUR DE LA GLANDE BRONCHIQUE INHABITUELLE À
PROPOS D’UN CAS
F.BADDI, S.LACHKHAM,O.NABOU,O.HALOUI,A.THOUIL , H.KOUISMI
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE,
UNIVERSITE MOHAMMED PREMIER - OUJDA
Introduction
Le carcinome adénoïde kystique primitif du poumon est une tumeur maligne épithéliale rare. Cette
tumeur survient habituellement vers la quatrième et la cinquième décennie, sans prédominance de
sexe. Son traitement est essentiellement chirurgical, très radiorésistance. Les récidives sont
fréquentes vu l’apparition très précoce d’une invasion péri-neurale.
Observation
Nous rapportons le cas d’un homme de 82 ans, ayant comme antécédent un tabagisme chronique à
raison de 20PA sevré il y'a 40 ans et une cardiopathie non documentée sous anti-vitamine K (AVK). Il
a consulté pour une dyspnée chronique de repos associée à une toux sèche, sans autres signes
respiratoires ou extra respiratoires associés ; le tout évoluant dans un contexte d'altération de l’état
général (AEG). L’examen clinique trouve un patient conscient stable sur le plan hémodynamique et
respiratoire, l’examen somatique est sans particularités. L’examen tomodensitométrique (scanner
cranio-cervico-thoraco-abdomino-pelvien) a objectivé un processus mal limité du segment
postéro-basal droit de 82mm, sans localisation secondaire. Une bronchoscopie a montré au niveau
de l’arbre bronchique droit une infiltration de la muqueuse au niveau de la pyramide basale et de la
bronche lobaire moyenne avec début de bourgeonnement au niveau de cette dernière, ainsi qu’un
épaississement des éperons inter para cardiaques et de la pyramide basale. Une biopsie a été
réalisée dont l’étude histologique a révélé un carcinome adénoïde kystique (CAK) du poumon, le
dossier était staffé en RCP la tumeur était classée T2N0M0 la décision c’était de compléter par un tep
scan l’indication d’un traitement d’emblée chirurgical à but curatif a été posé, mais
malheureusement le patient a refusé le geste chirurgical.
Le patient fut adressé en oncologie pour complément de prise en charge.
Observations :
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 70 ans, ayant comme antécédents, un tabagisme à raison
de 40 PA non sevré qui consulte pour une dyspnée progressive associée à des crachats hémoptoiques
évalué depuis 3 mois dans une contexte d’AEG , L’examen clinique trouve un patient conscient stable sur
le plan hémodynamique et respiratoire ; OMS à 1 et l’examen pleuropulmonaire objectivant un sifflement
à type de wheezing .Le scanner thoracique montre un épaississement tissulaire de la carène étendu aux
bronches souche droit et gauche associée à des adénomégalies médiastinales en sous carinaire.
Une tomodensitométrie cérébrale et thoraco-abdomino-pelvienne(CCTAP) a été réalisée en vue d’un
bilan d’extension mettant en évidence un processus tumoral médiastinale moyen englobant la carène et
bourgeonnant en endobronchique localement avancé classéT2aN2M0. La fibroscopie avait objectivé un
bourgeon tumoral de l’extrémité inferieur de la trachée s’étendant à la carène dont la biopsie confirmait
l’origine néoplasique : il s’agissait d’un carcinome sarcomatoide, le dossier est staffé en rcp et la
décision était de réaliser une broncho rigide avec mise en place de prothèse endotrachéale en Y ; puis
transféré en service d’oncologie pour complément de prise en charge
Conclusion :
Selon les données de la littérature les carcinomes sarcomatoïdes sont rares, ne représentant que 0,3 à
1,3 % de l’ensemble des tumeurs malignes du, Le tabac est le principal facteur de risque. D’où l’intérêt
de décrire les caractéristiques radio-cliniques du carcinome sarcomatoïde pulmonaire dans l’intention
de mieux appréhender le diagnostic.
P27. MÉTASTASES CÉRÉBRALES RÉVÉLATRICES DE CANCER
BRONCHIQUE PRIMITIF
N.REGUIG, Y.AMCHICH, A.BOUCAID, H.SOUHI, H.OUAZZANI, I. A. RHORFI, A. ABID
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, HOPITAL MILITAIRE ET D’INSTRUCTION MOHAMMED V. RABAT, MAROC
Introduction :
Le cancer broncho- pulmonaire est le plus grand pourvoyeur des métastases cérébrales. Il est à l’ origine
de 19,9% des localisations cérébrales secondaires de l’ensemble des cancers. Elles peuvent être
inaugurales de la maladie dans 6 % des cas.
Matériels et Méthodes :
Sur une période de 5 ans (2016–2021), 15 patients atteints de cancer bronchique primitif révélé par des
métastases cérébrales ont été suivis dans le service de pneumologie de HMIMV Rabat. Ayant tous
consultés initialement pour des signes neurologiques.
Résultats :
Nous rapportons les cas de 15 patients, de sexe masculin. L’âge moyen était de 57 ans. Le tabagisme
chronique a été trouvé chez tous les patients. Les signes cliniques révélateurs étaient un déficit
neurologique chez 7 patients, des crises convulsives chez 3 patients, des céphalées chez 4 patients et
un syndrome d’hypertension intracrânienne chez un patient. 10 patients ont bénéficiés d’une IRM
cérébrale et 5 d’une TDM cérébrale. La radiographie thoracique a révélé des anomalies chez tous les
patients. La TDM thoracique a confirmé la présence des lésions suspectes de malignité. Le diagnostic
a été obtenu 3 mois en moyenne après le début de la symptomatologie neurologique. La confirmation
histologique a été obtenue par biopsie transpariétale chez 9 patients et par bronchoscopie chez les
autres. Il s’agissait d’un adénocarcinome dans 7 cas, d’un carcinome épidermoide dans 6 cas, et d’un
partie latérale et externe de l’hémithorax gauche à cheval entre parties molles et région
parenchymateuse pulmonaire gauche s'étendant à la région axillaire, ostéolyse des 4 premières
côtes. Une biopsie échoguidée de la masse a été faite dont l’étude anatomopathologique avec
complément IHC était en faveur de carcinosarcome pulmonaire.
Conclusion : Les carcinosarcomes sont des tumeurs rares. Leur diagnostic est souvent tardif. Le
pronostic global reste sombre malgré les avancées thérapeutiques.
P31. CANCER BRONCHOGÉNIQUE PRIMITIF CHEZ LA FEMME :
PARTICULARITÉS CARACTÉRISTIQUES SOCIODÉMOGRAPHIQUES ET
PROFESSIONNELLES CLINIQUE, HISTOLOGIQUE ET ÉVOLUTIVES A
PROPOS DE 40 CAS
R.AMIALI, B.ESSABBAHI, A BOUHAMDI, B. AMARA, M. ELBIAZE, MC. BENJELLOUN,
M. SERRAJ
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HASSAN II FES
Introduction :
Le cancer bronchique primitif chez la femme est on nette augmentation à côté du rôle déterminant
du tabagisme d’autre facteurs sont incriminés environnementaux, génétiques et hormonaux.
Notre étude a comme objectif d’identifier les caractéristiques du cancer du poumon chez la femme
dans la région Fès-Meknès sachant que cette région montagneuse avait comme habitudes
ancestrales comme chauffage au bois, les fours traditionnels.
Matériel et méthodes :
C’est une étude observationnelle rétrospective, portant sur 40 cas de cancers bronchique primitif,
diagnostiqué au service de pneumologie du CHU Hassan II Fès, entre Mars 2019 et décembre 2021.
Résultats :
Notre étude a porté sur 40 patientes colligées, La fréquence était 40 femmes/ 190 hommes, L’âge
moyen de nos patientes était de 64,59 ans (37 à 91 ans), la moitié de nos patientes étaient d’origine
rurale, 20 % des patientes était exposées au tabagisme actif ou passif, dont 4 étaient tabagiques
actives (10 %), Une exposition environnementale aux fumées de bois était retrouvée chez 18
femmes soit 45%. Les circonstances de découvertes sont principalement la toux associée à une
dyspnée chez 24 patientes soit 60 %, la toux isolée trouvée chez patientes 4 soit 10%, l’hémoptysie
chez 4 patientes (10 %), la dysphonie chez une patiente (5 %), et la douleur thoracique type pleural
chez une patiente (2,5%).
La fibroscopie bronchique réalisée chez 38 patientes (95%), un bourgeon a été trouvé chez 13
patientes (32 ,5 %), Sténose infiltrative chez 13 patientes (32,5 %), et l’aspect endoscopique était
normal chez 12 patientes (30 %). Le diagnostic histologique a été obtenu par biopsies bronchiques
chez 22 patientes (55 %), biopsie guidées par le scanner chez 10 patientes (25%), guidées par
l’échographie chez une patiente (2,5%) et par biopsie pleural chez 6 patientes (15 %), et sur pièce
opératoire chez une patiente soit (2,5%) L’adénocarcinome représente le type histologique le plus
fréquent avec 30 cas (75%), la recherche du profil mutationnel a été demandé chez 15 patientes,
Elle était positive chez 3 patiente, et négative chez 2 autres patientes, demandé chez les autres mais
non fait. 28 patientes soit 70% étaient métastatiques. Une chimiothérapie était indiquée chez 21
Résultats :
Dans cette étude rétrospective nous intéressant sur la mortalité liée à la BPCO chez les patients
hospitalisés pour une exacerbation aigue dans le service de pneumologie du CHU Mohammed VI
d’Oujda pendant une durée de 3 ans (de 2019 au 2021).
Durant ses 3 années 120 patients était hospitalisé pour une exacerbation aigue de BPCO dont 21.6
% des cas sont décédés, l’âge moyen était à 73 ans, 15 % des patients décédé était tabagique actif
et plus de la moitié était exacerbateur fréquents. La durée moyenne de séjour était à 17 jours ,11
patients ont été transférés au service de réanimation (42.3%), tous les patients sont de sexe
masculin et sont diagnostiqués dans les 12 mois précédents, le nombre moyen de comorbidités
était à 78% est sont dominés par les comorbidités cardiovasculaires (cardicardiopathie ischémique
et insuffisance cardiaque) ou une complication de la BPCO (hypertension artérielle pulmonaire
secondaire et insuffisance ventriculaire droite chronique). La dyspnée à l’état de base chez les
patients décédé était plus élevé mesurée selon le Medical Research Council (MRC) (>II).
l’exacerbation chez les patient décédés était d’emblée sévère dans 73% des cas.
Les causes de décès étaient infectieuse dans 57.6 % des cas (15 cas) y compris le covid 19,
cardiovasculaires dans 23 %(6 cas), liée à un cancer dans 7.6 % (2 cas), et d’autre origine dans 11 %.
Conclusion :
Cette étude montre que le risque de décès dans le BPCO est surtout influencé par les phénotypes «
exacerbateur fréquent », la gravité de la maladie, l’âge avancé mais aussi le cœur pulmonaire
chronique. La prévention repose sur l’arrêt du tabagisme et l’oxygénothérapie de longue durée, cette
thérapeutique n’est pas accessible à tous les patients du fait de son coût mais permettrait de
diminuer le nombre d’exacerbations et d’hospitalisations et assurerait une meilleure survie.
P36. PROFIL ÉPIDÉMIOLOGIQUE, CLINIQUE ET ÉTIOLOGIQUE
DES EXACERBATIONS DE BPCO HOSPITALISÉS A L’UNITÉ DE SOINS
INTENSIFS RESPIRATOIRES AU SERVICE DE PNEUMOLOGIE AU CHU
HASSAN II- FES
M. TAGHYIOULLAH, B. AMARA, M. ELBIAZE, MC. BENJELLOUN, M. SERRAJ
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE HASSAN II, FÈS, MAROC FACULTE DE MEDECINE,
DE PHARMACIE ET DE MEDECINE DENTAIRE FES. UNIVERSITÉ SIDI MOHAMMED BEN ABDELLAH
Introduction :
L’exacerbation aiguë de BPCO est définie comme un événement aigu caractérisé par une aggravation
des symptômes respiratoires au-delà des variations quotidiennes et conduisant à une modification
Thérapeutique.
Méthodes:
Le présent travail est une étude rétrospective descriptive et analytique portant sur 31 cas
d’exacerbation de BPCO hospitalisés au service de pneumologie du centre hospitalier Hassan II de
Fès, sur une période de 06 mois allant du 1er janvier 2021 au 30 juin 2021.
Résultats :
Nous avons colligé 31 patients qui ont été hospitalisés en USI su service de pneumologie pour
exacerbation sévère de BPCO (à noter que le recrutement des patients a été fortement impacté par
antigénique essentiellement dans les cas où une exposition a été mise en évidence, avec une
corticothérapie orale.
Une amélioration spectaculaire a été notée chez 6 patients, après l’éviction antigénique, avec une
disparition totale des symptômes, et une amélioration radiologique et fonctionnelle dans quelques
semaines, ces patients avaient une PHS aigue. Chez 19 patients on a noté une amélioration clinique,
fonctionnelle et radiologique progressive après l’éviction. Aucun gain n’a été obtenu chez 9
patientes, décès chez une patiente, chez qui aucune exposition n’a été mise en évidence et elles
étaient déjà au stade chronique, avec des lésions de fibrose.
Conclusion :
Les PHS sont des maladies rares, dont la cause est le plus souvent précisée à l’interrogatoire. Mais
l’identification de l’agent étiologique peut poser un problème en cas de cause très rare, ou cachée,
qu’il faut alors s’attacher à retrouver, sans quoi la maladie pourrait s’aggraver et évoluer vers
l’insuffisance respiratoire sévère et le décès, et ce d’autant que l’éviction est le seul traitement.
P40. LA PNEUMOPATHIE D’HYPERSENSIBILITÉ : A PROPOS DE 2
CAS
LACHKHAM S.,FATIMEZAHRA B.,THOUIL A., KOUISSMI H.
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE, UNIVERSITE
MOHAMMED PREMIER - OUJDA
Introduction:
La pneumopathie d’hypersensibilité (PHS), autrefois dénommée alvéolite allergique extrinsèque, se
présente sous la forme d’une pneumopathie infiltrante diffuse (PID) qui affecte le parenchyme
pulmonaire et les voies aériennes distales. Elle résulte principale- ment d’une réaction immune
déclenchée par l’inhalation répétée d’antigènes organiques ou chimiques chez des individus
prédisposés.
1ère observation :
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 59ans ayant comme antécédents : notion d’élevage
d’oiseaux pendant 4ans, admise chez notre formation pour aggravation aigue d’une dyspnée
chronique, chez qui l’examen clinique trouve patiente désature à 88% AA avec a l’examen
pleuro-pulmonaire des râles crépitants en basithoracique bilatéraux.
TDM thoracique : syndrome interstitiel réticulaire diffus prédominant aux sommets et les bases
pulmonaire en faveur d’une fibrose pulmonaire, Une fibroscopie bronchique avec biopsies étagées
ont objectivé une lymphocytose au LBA ; un bilan immunologique a été réalisé revenu négatif, dosage
de la précipitine sérique a montré la présence d’IGG spécifique.
Un bilan de retentissement fait d’ETT : normal ;une désaturation a l’effort avec absence de syndrome
obstructif ni restrictif a EFR CPT=110.
Le diagnostic de PHS dans sa forme fibrosante était retenu devant precipitine positive, râles
crépitants, alvéolite lymphocytaire au LBA, hypoxie d’effort et imagerie compatible :Une
corticothérapie au long court avec traitement adjuvent a la dose de 40mg plus arrêt de l’exposition
a été indiquée chez notre patiente
réussite est de 60% , Le taux global d’échec est de 40%, associé significativement a une acidose
respiratoire avec pH inférieur à 7,30.
Discussion
Selon les revues de la littérature, la réussite thérapeutique dépend essentiellement de l’instauration
précoce de VNI aigue, et de degré de sévérité de l’IRA, ce qui nous amène à une mise en place
précoce, et rapide de VNI aigue, vu son efficacité au cours d’une IRA modérée au service de
pneumologie, afin d’éviter le recours à une intubation (échec thérapeutique)
Conclusion
La VNI en aigue est efficace au cours de l’IRA modérée au service de pneumologie. Cependant, les
patients en acidose respiratoire avec pH < 7,30 courent un risque d’échec de la prise en charge.
P1. DÉFICIT IMMUNITAIRE COMMUN À EXPRESSION VARIABLE : À
La thrombose de la veine cave inférieure est une complication rare se manifestant le plus souvent
par un tableau abdominal aigu et des œdèmes bilatéraux des membres inférieurs.
Elle est exceptionnellement asymptomatique.
Conclusion :
Le diagnostic d’une thrombose de la veine cave inférieure est généralement facile devant la
présence d’une symptomatologie clinique évocatrice.
Néanmoins la survenue de cette affection chez un patient présentant une CO-infection tuberculose
VIH rend sa prise en charge difficile secondaire aux interactions médicamenteuses entre
antibacillaires, antirétroviraux et anticoagulants.
P4. LA MILIAIRE TUBERCULEUSE : PROFIL ÉPIDÉMIO-CLINIQUE,
BIOLOGIQUE, RADIOLOGIQUE, THÉRAPEUTIQUE ET ÉVOLUTIF
F.AIT AHMED ,S. DIANI , M. AHARMIM, S. MOURABIT ,J.E BOURKADI
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE , CHU AVICENNE , RABAT
Introduction
La miliaire tuberculeuse (MT) est une forme aigue de la maladie, potentiellement grave et mettant
en jeu le pronostic vital. Sa prévalence est augmentée dans les pays endémiques. Elle est due à une
dissémination lymphohématogène du Mycobactérium tuberculosis dans l’organisme.
A travers cette étude, nous essayons d’appréhender les particularités de cette forme de tuberculose,
évaluer le profil épidémioclinique, biologique, radiologique, thérapeutique et évolutif de la maladie.
Méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective à partir de dossiers de patients atteints de MT déclarés,
hospitalisés au service de pneumo-phtisiologie de l’Hôpital My Youssef, CHU Avicenne Rabat, entre
Janvier 2020 et Janvier 2022.
Résultats
37 patients ont été inclus, d’âge moyen de 40 ans avec une sex-ratio de 0.94, 8% des patients avaient
des antécédents de tuberculose, 10% avaient la notion de contage tuberculeux et un seul patient
avait une tuberculose multirésistante. Le tabagisme actif était noté chez 35% de cas, les
comorbidités associées étaient l’anémie chez 62%, le diabète chez 8% des cas, la sérologie HIV était
positive chez 5% des malades, et une patiente avait la notion d’administration d’anti TNF alpha 15
jours avant l’apparition de la MT. Le délai moyen du diagnostic était de 5 semaines. La
symptomatologie était dominée par l ’altération de l’état général (97%), la toux (94% des cas) et la
dyspnée (74%). La radiographie thoracique a objectivé un aspect de miliaire typique dans 97% des
cas, associée à des excavations chez 3 cas (8%), à un pneumothorax chez 2 cas (5%), à une
pleurésie chez 2 cas (5%) et à une atteinte péricardique chez 3 malades. Le diagnostic de MT était
confirmé bactériologiquement chez 65% des cas, cependant dans 35% des cas le diagnostic était
basé sur des arguments de présomption. Le bilan de dissémination a objectivé une atteinte
extrarespiratoire chez 17% des cas, dont 1 malade avait une atteinte méningée (2%), urinaire (13%)
et hépatique (5%). Un traitement antibacillaire a été démarré chez tous les patients associés à une
corticothérapie orale et une oxygénothérapie chez 48% des cas. L’évolution était marquée par la
survenue d’effets secondaires chez 16% des malades, dont une toxicité hépatique chez 4 patients et
des effets secondaires cutanées chez 2 patients.
La moyenne de la durée d’hospitalisation était 10.36 ±7.9. Tous les patients ont reçu le protocole
thérapeutique et l’ajustement du traitement de ses comorbidités durant leur hospitalisation.
Sur 67 cas, 61.2% étaient diabétiques, 56.5% HTA, 10% de BPCO, 6.7% asthmatiques, 13%
tabagiques, 35% ayant une cardiopathie ischémique, 4.5% AVCI et 6% ayant des ATCD chirurgicaux.
61.2% étaient vaccinés contre 38.8% des cas non vaccinés.
68.4% ont été vacciné par Astrazeneca et 31.6 par sinopharm.
19.5% étaient stables sur le plan respiratoire alors 80.5% ont eu besoin d’une assistance ventilatoire
à l’admission.
Tous les patients ont bénéficié une TDM thoracique.64.2% des patients ayant une atteinte de
50-75%, 7.5% avec une atteinte de 75-100% et 28.3% des cas avaient une atteinte < 50%.
20.9% des patients avaient une embolie pulmonaire.
L’évolution favorable était observée chez 55 cas (soit 82.1%) dont 37 étaient vaccinés et 18 non
vaccinés contre 12 cas (soit 17.9%) ayant une évolution défavorable (4 décès et 8 patients
transférés en réanimation).( RR=0.31 /OR=0.24 , 95% CI:[0.09-1.52], p=0.03 )
Conclusion :
Dans notre série, il semble que la vaccination a un rôle protecteur contre la sévérité de cette
pneumopathie virale. D’autres facteurs peuvent juger le pronostic notamment les comorbidités d’où
la nécessité de les prendre en charge durant la phase aigue de l’infection virale.
P9. ÉTUDE DES FACTEURS ASSOCIÉS À L'ABSENCE DE
NÉGATIVATION BACTÉRIOLOGIQUE AU 2 ÈME MOIS DU TRAITEMENT
ANTI BACILLAIRE CHEZ DES PATIENTS SUIVIS POUR UNE TPM+
S. IQRAOUN ,R. AMIALI,B. AMARA, S. ZIAD, M. SERRAJ, M. EL BIAZE, M.C.
BENJELLOUN
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HASSAN II FES FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE FES UNIVERSITE SIDI
MOHAMED BEN ABDELLAH FES, MAROC
Nous avons mené une étude rétrospective au CDTMR Salé, portant sur 50 patients suivis pour
tuberculose pulmonaire confirmée bactériologiquement, mis sous traitement anti-bacillaire selon le
schéma 2RHZE/4RH, et dont le suivi bactériologique à révélé une absence de négativation
bactériologique de l’expectoration à la fin du 2éme mois de traitement antibacillaire.
L'objectif de notre étude est de définir les principales causes et les modalités de prise en charge.
Cinquante patients atteints de tuberculose pulmonaire confirmée bactériologiquementet dont le
suivi a révélé une positivité des examens bactériologique après 2 mois de traitement antibacillaire
était inclus dans l'étude: Il s'agit de 36 hommes et 14 femmes, l'âge moyen était de 45 ans, un
tabagisme était retrouvé chez 50% des cas, les habitudes toxiques chez 36% des cas , le diabéte
chez 25% des cas, 10 patients ont été suivi en psychiatrie pour un problème psychique, l'infection
par le VIH était éliminée chez 40% des cas, l'absence de négativation bactériologique de
l'expectorations à la fin des deux premiers mois de traitement était en rapport avec : une mauvaise
observance thérapeutique chez 72 %, un dosage sérique bas d'antituberculeux chez 22 % des cas,
une résistance aux antibacillaires chez 2% des patients , et sans cause évidente chez 4% .
patients et revenue positive dans 98 des cas. La biopsie pleurale, réalisée chez 175 patients, était
contributive chez 166 patients (95 %) et non contributive dans le reste des cas. La première biopsie
pleurale était concluante dans 79,5 % des cas. La pathologie tuberculeuse était retrouvée chez 125
patients (75 %), suivie de la pathologie maligne chez 41 patients (25 %).
Conclusion :
La biopsie pleurale à l’aveugle reste un examen peu invasif. ADA est un biomarqueur qui aide au
diagnostic de la tuberculose pleurale. L’échographie thoracique permet la réalisation des gestes
pleuraux en toute sécurité. Les étiologies sont dominées par la tuberculose mais qu’il faut toujours
confirmer pour ne pas méconnaître une origine maligne.
P14. PLEURÉSIE BILATÉRALE RÉVÉLANT UN CARCINOME LOBULAIRE
INFILTRANT DU SEIN : À PROPOS D’UN CAS
O. NABOU, F.Z. BADDI , O. HALOUI , M. MUSALLAM , A. THOUIL, H. KOUISMI
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE,
UNIVERSITE MOHAMMED PREMIER - OUJDA
Introduction :
Les pleurésies malignes représentent entre 42 et 77 % des étiologies des pleurésies exsudatives.
Lorsqu’elles sont métastatiques d’un cancer connu, le sein est le site néoplasique primitif retrouvé dans
plus de la moitié des cas chez la femme.
Elles apparaissent généralement à un stade avancé de la tumeur primitive. Cependant ces métastases
pleurales peuvent rarement révéler un cancer du sein méconnu.
Observation :
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 61ans , ayant comme antécédent un asthme contrôlé
sous traitement depuis l’âge de 20ans , qui se présente pour une symptomatologie faite d’une dyspnée
stade III de MmRC et des douleurs thoraciques en point de côtés plus marquées à droite, évoluant dans
un contexte d’altération de l’état général.
L’examen clinique d’admission trouvait une patiente OMS à 2 ,stable sur le plan hémodynamique , SaO2
à 90% à l’air ambiant, l’examen pleuro-pulmonaire a objectivé un syndrome d’épanchement liquidien
bilatéral.
L’examen mammaire trouve un nodule de 1cm siégeant au niveau du quadrant supéro-externe du sein
gauche. L’examen des aires ganglionnaires et le reste de l’examen était sans particularités.
Une radiographie thoracique de face montre une pleurésie bilatérale de moyenne abondance.
La patiente a bénéficié de :
Une ponction pleurale revenant en faveur d’une pleurésie exsudative à prédominance lymphocytaire.
L’étude anatomopathologique de la biopsie pleurale a objectivé une localisation pleurale d’un carcinome
peu différencié d’origine mammaire.
Une écho-mammographie bilatéral objectivait une lésion au niveau du quadrant supéro-externe(QSE) et
une autre à la jonction des quadrants supérieurs (QS) du sein gauche classées Birads 5. L’étude
anatomopathologique de la biopsie du sein est revenue en faveur d’un carcinome lobulaire infiltrant.
Une TDM CCTAP dans le cadre du bilan d’extension a montré 2 nodules mammaires gauche de contours
spiculés, pleurésie de grande abondance en bilatérale, multiples lésions osseuses d’allure secondaire.
représente la deuxième connectivite après la sclérodermie à se compliquer d’HTAP.
L’objectif de ce travail est d’estimer la prévalence de l’HTAP dans le LES, préciser les caractéristiques
épidémiologiques et clinico-biologiques de ces patients, et spécifier les traitements entrepris.
Patients et méthodes :
Étude rétrospective menée de 2010 à 2021 dans un service de médecine interne, à partir de 335
dossiers médicaux des malades suivis pour LES (retenu sur les critères de l’ACR et SLICC), colligeant
5 cas chez qui on a diagnostiqué une HTAP. Tous les patients ont eu une exploration cardiaque par
échocœur, la confirmation par cathétérisme cardiaque droit réalisée chez tous les cas. L’exclusion des
autres étiologies de l’HTP: angio-TDM thoracique, scintigraphie pulmonaire, spirométrie, sérologie HIV.
Résultats :
Sur une série de 335 patients atteints de LES, 5 malades ont été inclus (1,4 %). Toutes de sexe féminin,
l’âge moyen était de 32 ans (19 – 40), le délai diagnostique de 8,75 ans (7-14), le maitre symptôme
était dominé par la dyspnée dans 100% des cas suivi par les douleurs thoraciques (40%). L’HTAP était
associée à d’autres atteintes systémiques dans 80% des cas. Une Insuffisance cardiaque droit était
retrouvée chez une seule patiente. Le phénomène de Raynaud était présent dans 60% des cas. Le
syndrome des anticorps antiphospholipides était associé dans un seul cas. Les auto-anticorps étaient
positifs chez 4patientes (80%), à type d’anticorps anti-Sm, anti-DNA, anti-RNP et anti-SSA. L’échocœur
avait montré une pression artérielle pulmonaire moyenne à 62,4mmHg, le cathétérisme droit avait
confirmé le caractère précapillaire (PAPo < 15mmHg,), sur le plan thérapeutique, toutes nos patientes
avaient reçu une corticothérapie 1mg/kg/j et mises sous immunosuppresseurs à type de
cyclophosphamide à raison de 6bolus/mois, relayé par azathioprine. 2 d’entres elles avaient reçu un
vasodilatateur. L’évolution à 6mois était favorable pour 3 patientes, une patiente a gardé un état
stationnaire, nous avons déploré un décès (par choc septique).
Conclusion :
Complication rare, fatale en l’absence de traitement. Elle constitue la 3ème cause de mortalité, son
dépistage dans le LES doit être fait le plutôt possible afin d’éviter les lésions irréversible. Le traitement
étiologique, notamment par traitements « spécifiques » de l’HTAP et par immunosuppresseur, prend
une place très importante dans la prise en charge des patients et leur survie.
P19. LES ANÉVRYSMES PULMONAIRES DANS LA MALADIE DE
BEHÇET, À PROPOS DE 10 CAS .
H. BELLAMINE , M. BENZAKOUR, M. MOUDATIR , K. ECHCHILALI , H. ELKABLI
SERVICE DE MEDECINE INTERNE DE CASABLANCA ,CHU IBN ROCHD .
Introduction :
L’anévrysme de l’artère pulmonaire est une pathologie rare qui peut survenir dans le cadre de la
maladie de Behçet, elle est classiquement grave et met en jeu le pronostic vital. Nous rapportons une
étude rétrospective portant sur les aspects épidémiologiques, clinico-radiologiques, les modalités
thérapeutiques et évolutives de cette atteinte.
Patients et méthodes
Étude rétrospective colligeant 11 cas d’anévrysme de l’artère pulmonaire (AAP) durant 11ans
(2010-2021), liés à la maladie de Bechet de 506 dossiers, dans un service de médecine interne.
Conclusion
Bien que très rare, le carcinome adénoïde kystique (CAK) doit être évoqué devant toute tumeur
pulmonaire au dépend des glandes bronchiques.
Son diagnostic est anatomopathologique et son traitement est fondé sur la chirurgie.
P23. LE LYMPHOME PULMONAIRE PRIMITIF DE TYPE MALT :A
PROPOS DE DEUX CAS
S. GARTINI,M. RHAZARI, A. THOUIL, H. KOUISMI
SERVICE PNEUMOLOGIE CHU MOHAMED 6 OUJDA
Introduction :
Les lymphomes pulmonaires primitifs (LPP) sont des tumeurs rares. Ils représentent moins de 1 % des
tumeurs malignes primitives du poumon [1]. Ils sont définis comme une prolifération lymphoïde
clonale, atteignant un ou les deux poumons sans atteinte extrapulmonaire mise en évidence au
moment du diagnostic et dans les trois mois qui suivent [2]. Les lymphomes pulmonaires de type Malt
(tissu lymphoïde associé aux muqueuses) sont des LPP de phénotype B de bas grade de malignité de
la zone marginale [3]. Ils sont souvent asymptomatiques, d’aspects radiologiques peu spécifiques et
leur diagnostic repose essentiellement sur les analyses immunohistochimiques des biopsies
bronchiques ou pulmonaires.
Matériel et méthodes :
Nous rapportons deux cas confirmés de LPP de type MALT pris en charge dans notre structure. Notre
objectif est de contri-buer à une meilleure connaissance de ces LPP de type MALT qui doivent être
évoqués devant des anomalies radiologiques à type d’opacités alvéolaires chroniques systématisées
ou non, pour une prise en charge adéquate.
Conclusion :
Les lymphomes du MALT pulmonaires sont rares, mais ne doivent pas être méconnues. Les aspects
cliniques et radiologiques sont peu spécifiques. Nos observations, montrent le caractère peu
spécifique des signes révélateurs et l’apport de l’endoscopie bronchique qui a permis de faire les
prélèvements biopsiques.
P24. MÉTASTASES CUTANÉES RÉVÉLANT UN ADÉNOCARCINOME
BRONCHIQUE À PROPOS D’UN CAS
LEGSSYER IMANE
FMPO-UMP/ CHU MOHAMMED VI OUJDA
Introduction :
Les métastases cutanées du carcinome bronchogénique sont rares. Elles sont souvent décelées après
le diagnostic de la néoplasie primitive. L'identification de l'origine de la métastase s'avère parfois
difficile. Le pronostic de la maladie au stade métastatique est habituellement sombre.
Nous rapportons le cas d'un adénocarcinome bronchique révélé par des nodules cutanés
métastatiques au niveau du visage.
carcinome neuroendocrine à grandes cellules dans deux cas. Tous les malades ont bénéficiés d’une
irradiation cérébrale associée ou non à une chimiothérapie. Aucun malade n’a bénéficié d’une chirurgie
des métastases. L’évolution été rapidement défavorable dans la plupart des cas.
Conclusion :
Les métastases cérébrales constituent une circonstance fréquente de découverte du cancer du poumon.
La décision thérapeutique doit être prise au sein d’un comité pluridisciplinaire prenant en compte l’état
général du patient, les comorbidités et le pronostic de la maladie. L’irradiation cérébrale est un traitement
standard. La place de la chimiothérapie est controversée. La chirurgie est réservée aux métastases
uniques. Le pronostic est souvent très défavorable.
P28. TOUX CHRONIQUE RÉVÉLANT UN DIVERTICULE TRACHÉAL : À
PROPOS D’UN CAS
O.HALOUI,O.NABOU, M. MUSALLAM,F. BADDI , A. THOUIL , H. KOUISMI
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE, UNIVERSITE
MOHAMMED PREMIER - OUJDA
Introduction :
Le diverticule trachéal est une entité relativement rare, généralement de découverte fortuite,
caractérisée par des évaginations uniques ou multiples de la paroi trachéale. Le diverticule trachéal a été
décrit pour la première fois par Rokitansky en 1838 La prévalence globale est d’environ 1% selon une
série d’autopsies de MacKinnon .Il s’agit d’une entité bénigne mais qui peut entrainer des symptômes
chroniques (par exemple la toux) et rarement une obstruction des voies respiratoires. Le diverticule
trachéal peut être congénital ou acquis.
Observation :
Nous rapportons le cas d'une patiente âgée de 62 ans, chez qui l’interrogatoire retrouve un antécédent
d’hyperthyroïdie sous Carbimazole et Propranolol , un diabète sous insuline pas de notion d’intervention
chirurgical
La patiente rapporte la notion de toux sèche chronique sans notion d’hémoptysie ni de dyspnée ni de
fièvre ni de dysphagie et sans notion d’altération d’état général évoluant depuis 8 mois.
L’examen physique était normal avec une auscultation pulmonaire sans particularité, et des aires
ganglionnaire libres.
La TDM thoracique a mis en évidence la présence d’une lésion kystique communiquant avec la lumière
trachéale et siégeant dans la région postéro-latérale droite de la trachée, ainsi le diagnostic de
diverticule trachéal été établi.
Avec la présence de lésions micronodulaires et nodulaires apicales bilatérales calcifiés d’allure
séquellaires (aspect stable sur 2 scanners de 6 mois d’intervalles) sans présence d’emphysème ni
pneumomédiastin
L’endoscopie bronchique était tout à fait normale (pas de modification de la paroi de la surface
trachéale)
La recherche bactériologique est revenue négative.
Une spiromètrie était faite revenant normale ; pas de syndrome obstructif ni de profil restrictif.
cas, on avait noté une rémission complète chez 1 patiente , une rémission partielle chez 2 patientes
(soit 5 % des cas), une stabilité radiologique était maintenue chez 2 patientes(soit 5 % des cas),
une progression était notée chez 6 patientes (soit 15 % des cas), et une rechute métastatique était
notée chez 8 patientes (soit 20 % des cas), par ailleurs, on avait noté 13 décès (soit 32 ,5 % des cas)
et 14 cas perdus de vue.
Conclusion :
Malgré l’émergence du tabagisme féminin ces dernières années, la part attribuable de ce facteur
de risque reste nettement inférieure chez les femmes où d’autres facteurs étiologiques
interviennent, Ceci nécessite la réalisation d’enquêtes analytiques menées idéalement de façon
multicentrique afin de développer des prises en charge plus personnalisées et d’améliorer le
pronostic des patients atteints d’un CBNPC.
P32. CANCER SUR FIBROSE PULMONAIRE IDIOPATHIQUE, A
PROPOS DE 6 CAS COLLIGÉ AU SEIN DU SERVICE DE
PNEUMOLOGIE CHU HASSAN II FÈS
Z. BIAZ, M RJIMATI , M .BELAIDI, M.SERRAJ, B .AMARA, M.ELBIYAZE , M.C
BENJELLOUN
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HASSAN II FES
Introduction
La fibrose pulmonaire idiopathique est une pathologie pulmonaire fibrotique chronique d'étiologie
inconnue. Plusieurs études ont prouvé récemment que le cancer pulmonaire réduit la survie de la
FPI. Nous avons pu colliger au sein de notre département de pneumologie du CHU de Fès au cours
de 2020/2021 6 cas de cancer pulmonaire chez des patients avec fibrose pulmonaire idiopathique.
A travers ce travail, nous allons décrire les caractéristiques cliniques radiologiques et
histologiques de ces patients ainsi que leur traitement préconisé.
Rapports de cas
Nous rapportons 6 cas de FPI associé à un cancer broncho-pulmonaire, ils sont tous des hommes
dont l'âge moyen est de 70 ans tous tabagique chronique, avec notion d’exposition à la silice chez
un patient. La symptomatologie clinique était marquée par une toux sèche parfois productive
ramenant des expectorations muqueuse avec une dyspnée chronique stade II de MMRC sans
hémoptysie ni douleur thoracique le tout évoluant dans un contexte d'amaigrissement non chiffré
et fléchissement d'état général. A l'examen clinique, on notait un hippocratisme digital chez tous
les patients avec des râles crépitants au niveau des deux bases pulmonaires. Sur les images
scanographique , il y avait des image de fibrose pulmonaire avec rayon de miel des réticulations
parenchymateuses pulmonaires diffuses prédominant au niveau périphérique avec un poumon
emphysémateux chez deux cas . Le siège des masses et nodules pulmonaires d’allure tumorale
prédominant au niveau LSD chez 4 cas et deux cas au niveau de la zone de fibrose chez deux cas.
Le diagnostic de CBP a été confirmé sur des Biopsie bronchique dont l’IHC était en faveur d’un
carcinome épidermoïde Peu ou moyennement différencié Tous les patients ont été adressés au
service d'oncologie pour complément de prise en charge.
la pandémie covid 19). La tranche d’âge la plus touchée est [61-70] ans, avec une forte prédominance
masculine (90%). La BPCO était déjà connue dans 65% de cas et dans 35% était retenu sur des
arguments clinico-radiologiques. La dyspnée stade III était présente dans 52%. Tous nos patients
étaient hypoxémiques avec une Sao2 entre [61-90%] dans 61% et une sao2 inférieure à 60% chez le
reste des patients. La gazométrie a été réalisée chez tous nos patients, soit aux urgences, ou à
l’admission en USI. 56% de nos patients étaient hypercapniques dont 70% avec paCO2 [60 - 88].
L’étiologie infectieuse était retrouvée chez 13 patients soit 41% suivie d’embolie pulmonaire chez 8
patients. 45% de patients ont bénéficié de la VNI aigue, évolution favorable a représenté 97% et
décès a été déploré chez 3%.
Conclusion :
L’exacerbation de BPCO reste la première cause d’hospitalisation dans notre unité de soins intensifs
respiratoires, les patients non connus BPCO posent encore un problème diagnostic quand
l’exacerbation est révélatrice ce qui retarde parfois la prise en charge, la gazométrie reste
incontournable pour indiquer le type du traitement ventilatoire, la VNI aigue a sauvé la plupart de nos
malades de faire un séjour prolongé en ranimation avec risque accrue d’intubation
P37. HYPERCALCÉMIE MALIGNE RÉVÉLANT UNE SARCOÏDOSE
PULMONAIRE: À PROPOS D'UN CAS
M. LAKHAL 1, S. KEBBARA 1, S. LACHKHAM 1, A. THOUIL1 2, H. KOUISMI1 2
1SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE, UNIVERSITE MOHAMMED
PREMIER OUJDA- MAROC
Introduction
La sarcoïdose est une granulomatose systémique, d’étiologie inconnue. Elle est hétérogène par son
épidémiologie, sa présentation clinique et son évolution. Le diagnostic est difficile du fait du
caractère non spécifique des symptômes. Il repose sur une triade classique : tableau clinique et
radiologique évocateur, mise en évidence de granulomes tuberculoïdes sans nécrose caséeuse a`
l’histologie et l’élimination des autres granulomatoses dont la principale est la tuberculose. Nous
présentons un cas de sarcoïdose pulmonaire révélée par une hypercalcémie maligne.
Observation
Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 77 ans. Ayant comme antécédents : Tabagisme
chronique à raison de 20PA, et une Cardiopathie ischémique sévère stentée. Admis aux urgences
dans un tableau de trouble de conscience. A L’examen clinique, le patient était tachycarde a` 110
battements/min (bpm) avec des bruits du cœur réguliers sans souffle ajouté, l’examen
pleuro-pulmonaire objectivait des râles crépitants en basi-thoracique. L’hypercalcémie était la
principale anomalie biologique, avec une phosphoremie normal, le bilan rénal objectivait une
insuffisance rénale modérée. Le reste du bilan biologique était sans anomalie. Sur le plan
thérapeutique une hyperhydratation intraveineuse pendant 24 heures avec perfusion de
biphosphonates associée à une diurèse forcée par des diurétiques de l’anse a permis une
normalisation de la conscience et de la calcémie en deux jours. Dans le cadre du bilan étiologique, le
patient a bénéficié d’une TDM cérébrale revenant normale, ainsi qu’une radio thorax de face
objectivant un syndrome interstitiel en bilatéral. La TDM-thoracique quant à elle à mis en évidence
la présence de: micronodules a distribution péri-lymphatique au niveau scissural et sous pleural,
avec des adénomégalies médiastinales mesurant pour la plus volumineuse 24*13mm au niveau de
2ème observation :
Une patiente âgée de 42ans ayant comme antécédents exposition prolongé avec les oiseaux pendant
6 ans ,admise dans un tableau d’exacerbation d’origine infectieux ,l’examen a l’admission trouve une
patiente consciente désature a 80% AA avec un hippocratisme digital et des râles crépitants
basithoracique a l’auscultation.
TDM thoracique : des images en verre dépoli diffuses plus marquée en Lobaire inferieur ; infiltrats
réticulaires associés a des épaississements septaux et non septaux et une déformation des
scissures responsable d’une distorsion architecturale.
Une fibroscopie bronchique a été réalisé a distance de l’épisode aigue : aspect inflammatoire diffus
avec issu de sécrétion purulentes un lavage bronchioalveolaire non fait,on a mis la patiente sous
antibiothérapie puis on a reprogrammé a 2reprises pour une LBA :patiente refuse le geste.
un bilan immunologique a été réalisé revenu négatif, dosage de la précipitine sérique revenu positif.
Un bilan de retentissement fait : desaturation a l’efforts ; pas de syndrome restrictif ni obstructif a
l’EFR ,ETT normal.
On a retenu le diagnostic de PHS était retenu devant l’exposition antigénique et pecipitine positive,
symptôme respiratoire compatible râles crépitants, désaturation a l’effort et imagerie compatible :
Une corticothérapie au long court avec traitement adjuvent a la dose de 40mg plus arrêt de
l’exposition a été indiquée chez notre patiente.
Conclusion :
La PHS est une pathologie très polymorphe dans sa présentation clinique et radiologique et reste
probablement sous diagnostiquée, en particulier dans sa forme fibrosante La mise au point récente
de nouveaux critères diagnostiques devrait permettre de mieux classer l’atteinte interstitielle et
ainsi de pouvoir tester l’efficacité de nouvelles thérapies ciblées notamment anti-fibrosantes et de
redéfinir la stratégie thérapeutique dans cette pathologie.
P41. LIPOPROTÉINOSE ALVÉOLAIRE, À PROPOS D'UN CAS
Z. BIAZ,, M. RJIMATI, M. SERRAJ, B AMARA, M.C. BENEJLLOUN . M ELBIYAZE
CHU DE FES
La protéinose alvéolaire pulmonaire , est une affection respiratoire caractérisée par l'accumulation
alvéolaire de matériel lipoprotéinacé formé de protéines et des lipides du surfactants Cette
accumulation est, dans la majorité des cas, consécutive à un défaut de clairance du surfactant par
les macrophages alvéolaires.
nous rapportons un cas de PAP colligé au sein de notre service de pneumologie du chu de fès , il
s’agit d’un patient âgé de 22 ans qui présentait une dyspnée stade III associé à une toux sèche
parfois productive ramenant des expectorations muqueuses , et une oxygénodépendance , avec des
râles crépitants à l’auscultation pulmonaire fut hospitalisé à deux reprise bénéficiant de bilan
biologique ,immunologique , et un scanner thoracique objectivait un syndrome alvéolo-interstitiel
avec aspect de verre dépoli diffus bilatéral , bénéficiant ainsi d’un LBA revenant blanchâtre et
opalescent en faveur d'une protéinose alvéolaire ainsi un grand lavage a été réalisé avec une bonne
évolution clinique et radiologique.
PROPOS DE 5 CAS
A. BOUHAMDI, B. ESSABAHI, R. AMIALI, M. RJIMATI, M. SERRAJ,,M. ELBIAZE, MC.
BENJELLOUN, B. AMARA.
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU HASSAN II FES FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE FES UNIVERS
MOHAMED BEN ABDELLAH FES, MAROC
Introduction :
Le DICV est caractérisée par un défaut de production d’anticorps responsable d’une
hypogammaglobulinémie d’expression variable. Il est défini par une diminution d’au moi
écarts-types des taux sériques d’au moins deux classes d’Ig, en absence d’autres cause
secondaires d’hypogammaglobulinémie. C’est une pathologie rare qui doit être toujours évo
devant des infections bactériennes récidivantes.
Le diagnostic doit être fait à un âge précoce malheureusement dans plusieurs cas ce diagnost
fait beaucoup plus tardivement au stade de complications.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les cas de Déficit immunitaire commun var
diagnostiqués au service de pneumologie de CHU Hassan II Fès sur une période de 06 ans depui
Juillet 2015 jusqu’à Janvier 2022.
Résultats :
Nous avons recensé 5 patients (3 femmes, 2 hommes) avec des infections récurrentes depui
l’enfance, L’âge moyen au moment du diagnostic était de 30 ans (21ans-43 ans). Nos 5 malades
avaient présenté des bronchopneumopathies à répétition compliquées de pleurésie purulente ch
cas avec recours à la décortication chez un patient et conduisant à une bronchectasie chez 4
des infections digestives étaient présentes chez 04 cas, des infections ORL chez 2 cas. Un c
compliqué de méningite bactérienne. Une hypogammaglobulinémie globale s
l’immunoélectrophorèse des protéines chez tous les cas. Le dosage des sous populations
lymphocytaires a montré un déficit en CD19+ chez 2 cas. Les 5 cas avaient un déficit immunit
commun variable avec une manifestation granulomateuse chez un cas. Le bilan étiologique à la
recherche d’autres causes d’hypogammaglobulinémie était négatif (SD néphrotique…). Le traite
a consisté en une perfusion d’immunoglobulines avec généralement une bonne évolution.
Conclusion :
Le diagnostic du DICV est facile et le traitement repose sur la perfusion mensuelle des
immunoglobulines avec une bonne évolution mais malheureusement on assiste toujours à un sous
diagnostic de cette pathologie à un âge précoce d’où la nécessité d’une bonne sensibilisatio
médecins généralistes, des pédiatres et des pneumologues.
Conclusion
La miliaire tuberculeuse est une forme grave aigue pouvant engager le pronostic vital, c’est
urgence thérapeutique dont le diagnostic bactériologique n’est pas toujours évident, et qui n
l’instauration du traitement antibacillaire sans délai devant toute miliaire fébrile, en l’ab
étiologie évidente, son pronostic dépend de la précocité du diagnostic et prise en charge.
P5. PNEUMO MÉDIASTIN SPONTANÉ ASSOCIE A UNE
TUBERCULOSE PULMONAIRE
H. CHARII, A. BOUDOUH ,M. BAOUISS , N. REGUIG, A. RAFIK , S. EL MORABIT,
JAMAL-EDDINE BOURKADI
CHU MOHAMMED VI OUJDA
Le pneumo-médiastin spontanée est une situation clinique potentiellement rare
Objectifs
Rapporter le cas d‘un pneumo-médiastin spontané chez un jeune patient dans le cadre d’une
tuberculose pulmonaire active avec emphyséme sous cutané.
Observation médicale
Notre observation rapporte le cas d’un pneumo-médiastin avec emphysème sous-cutané chez un
patient de 38 ans, tabagique non alcoolique, admis dans un tableau de douleur thoracique inte
dyspnée stade 3 de MMRC et une altération de l’état général.
La radio de thorax a montré la présence d’un pneumo-médiastin associé à un emphysème sous
cutané, et un aspect de miliaire tuberculeuse.
Le diagnostic d’une tuberculose pleurale a été posé sur prélèvements bactériologique d’où
l’instauration d’un traitement antibacillaire pendant six mois.
Discussion
La survenue de pneumo-médiastin dans le cadre d’une tuberculose active est une complication r
mais non négligeable.
La TDM thoracique a mis en évidence le pneumomédiastin, elle a apprécié son importance .
Conclusion
Le pneumomédiastin spontané est une entité très rare prédominant chez le jeune adulte.
tomodensitométrie thoracique intervient dans le diagnostic positif, étiologique, et permet l
des patients ainsi d’éliminer les autres diagnostics différentiels.
Mots clés
Médiastin, emphysème sous cutanée , tuberculose pulmonaire active ,milliaire tuberculose .
Tous les patients ont bénéficié d'une prise en charge adéquate avec : éducation thérapeutiqu
supervision de traitement chez 76% des cas, ajustement de posologie en cas de dosage sérique
chez 22% des cas et traitement par médicaments de deuxième ligne en cas de résistance.
L’éducation thérapeutique et le suivi régulier des patients tuberculeux constituent la pierr
de la prise en charge des patients tuberculeux pour assurer la réussite du programme nationa
lutte contre la tuberculose.
P10 LA PATHOLOGIE INFECTIEUSE : EXPÉRIENCE DU SERVICE DE
PNEUMOLOGIE DE CHU HASSAN II DE FÈS
Y. AFKAR, B. AMARA, M. SERRAJ, M. EL BIAZE, M.C. BENJELLOUN
SERVICE DE PNEUMOLOGIE CHU HASSAN II FES. FMPDF. USMBA
Introduction :
La pathologie infectieuse constitue une part importante de la pratique quotidienne du servic
pneumologie, regroupant entre autres les pneumonies aigues, les pleurésies purulentes,
surinfections bronchiques et les abcès pulmonaires dont le protocole thérapeutique diff
fonction de chaque type d’infection.
Méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive des cas de patients hospitalisés pour i
respiratoire, au service de pneumologie de CHU Hassan II de Fès du 1er janvier 2020 jusqu’au
novembre 2021.Résultats :
Nous avons déploré 70 patients (48 hommes et 22 femmes) La moyenne d’âge était de 56,5 ans [
93 ans] avec une prédominance masculine (69% des cas). L’infection la plus fréquemment
rencontrée était la pneumonie aigue avec un pourcentage de 34 % suivie des pleurésies purule
avec un pourcentage de 31%, le délai moyen de consultation dans cette série était de 29,3 jo
6 mois], ces infections pulmonaires survenaient le plus souvent chez des patients avec un te
BPCO (35% des cas) mais également chez des patients sans comorbidités connues (31,4%).
Soixante et un patients soit 87% ont bénéficié d’une radiographie thoracique tandis qu’une T
thoracique a été réalisée d’emblée avant l’hospitalisation chez le reste soit 13%. Des prélè
bactériologiques de type examen cytobactériologique des expectorations et ponction pleu
exploratrice ont été réalisés chez 56 patients soit 80%, 20% seulement de ces prélève
bactériologiques sont revenus positifs, isolant le Pseudomonas aeroginosa au 1er lieu avec u
pourcentage de 5,7%. La durée moyenne d’hospitalisation de nos patients était de 12,4 jours
37 jours], 62,8% des patients désaturaient en AA dont 35% avaient besoin d’oxygénothérapie s
alors que 12,8% de ces patients présentaient une hypercapnie sur la gazométrie artérielle et
besoin de d’une ventilation non invasive, l’évolution clinique et biologique étaient favorab
91% des patients après un traitement adapté.
Conclusion :
Les infections pulmonaires touchent principalement les patients avec une pathologie respirat
chronique ou avec un terrain d’immunodépression d’où l’intérêt de la prescription des
notamment le vaccin anti-pneumococcique chez les patients à risque, le germe responsable n’e
identifié que rarement à cause de la prise préalable des antibiotiques, l’évolution est gén
favorable après une prise en charge bien codifiée.
Le dossier a été discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire ; la tumeur était classé
La décision était de démarrer une chimiothérapie et hormonothérapie. La patiente a également bé
d’une ponction pleurale évacuatrice sans récidive après 4mois d’évolution.
Conclusion :
L’association cancer du sein et pleurésie est fréquente. En revanche, cette dernière peut être
du cancer dans de rares situations signalant un stade tardif de la maladie.
Le traitement de la pleurésie, si l’indication se pose, repose essentiellement sur le talcag
permettant l’obtention de symphyses pleurales définitives ainsi qu’une amélioration de la quali
des patientes.
P15. PNEUMOTHORAX SUR SARCOÏDOSE PULMONAIRE STADE IV : À
PROPOS D’UN SEUL CAS
S. KEBBARA, M. LAKHAL, S. LACHKHAM,A. THOUIL, H. KOUISMI
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE ET PHARMACIE, UNIVERSITE
MOHAMMED PREMIER OUJDA- MAROC
Introduction
La sarcoïdose est une maladie inflammatoire relativement courante d'étiologie inconnue, caracté
par la formation de granulomes non caséeux cependant, le pneumothorax est une manifestation rar
la sarcoïdose pouvant être observée à un stade avancé ou précoce de la maladie.
La nécrose du granulome sous-pleural ou la rupture des bulles, ou les deux, semble être le méca
pneumothorax.
Observation
Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 48 ans , suivie pour sarcoïdose pulmonaire
IV (la sarcoïdose est retenue initialement devant des ADPs médiastinales avec une adénite
granulomateuse épithélioide et giganto-cellulaire sans nécrose caséeuse tout en éliminant les a
granulomatose), notion d’exposition aux volailles et à la fumée de four, admise pour la prise e
d’une aggravation aigue de sa dyspnée chronique associée à une toux grasse muco-purulente et u
douleur thoracique en coup de poignard en hémichamp pulmonaire droit accompagnée à une
polyarthralgie d’allure inflammatoire sans d’autres signes respiratoires ou extra-respiratoires
L’examen clinique trouve une patiente consciente, stable sur le plan hémodynamique et respirato
L’examen pulmonaire objective un syndrome de condensation et d’épanchement gazeux en hémichamp
pulmonaire droit.
Une radiographie thoracique a été réalisée objectivant un pneumothorax spontané secondaire de g
abondance.
Un drain thoracique a été mis en place avec un bullage immédiat et une antibiothérapie a été dé
pendant 10 jours à base d’amoxicilline-protégée.
Une TDM thoracique a été réalisée à J7 du drainage objectivant un pneumothorax résiduel avec de
bulles d ’emphysème paracicatriciel.
Un scanner thoracique de contrôle après 3 semaines du drainage est effectué met en évidence un
complet du poumon à la paroi avec une amélioration clinico-biologique.
Conclusion : Le pneumothorax est une complication rare de la sarcoïdose pulmonaire dans sa form
de fibrose mais il est considéré comme un facteur de sévérité qui juge le pronostic.
Résultats :
Sur 506 cas de maladie de Behçet, 11 patients dont 8 hommes et 3 femmes avaient un AAP. L’âge
de l’atteinte vasculaire était de 28,5ans. L’AAP était souvent révélateur de la MB chez 9 pati
Le délai de survenue moyen était de 2,6 ans (1 mois–21ans) après le diagnostic de la MB. Les s
cliniques
étaient dominés par des hémoptysies de moyenne abondance chez 9 patients (81,8%), associées à
dyspnée stade II chez 3patients, des douleurs thoraciques et une toux sèche dans 18,1% des c
seul patient était asymptomatique, dont la découvert était fortuite à l’aide d’un bilan lésion
été confirmée chez tous nos patients par l’angioscanner thoracique, par la présence de d
anévrysmale des artères pulmonaires partiellement thrombosées uni et bilatérale.
L’embolie pulmonaire était associée chez 7patients (63,6%), un infarctus pulmonaire chez 2 pat
(18,1%) et une hémorragie intra-alvéolaire retrouvée chez un patient (9%). Chez 3 malades (27,
était associé à une atteinte veineuse de la MB, à une atteinte neurologique chez 4patients (36
une atteinte cardiaque à type de thrombus intra-cardiaque chez 2 patients (18,1%). Tous les pa
eu un traitement par colchicine, nos 10 malades ont été traités par corticoïdes et immunosuppr
dont en moyenne 5 bolus de méthyl prédnisolone, et 6 bolus de cyclophosphamide, 4 malades ont
une anticoagulation intraveineuse relayée par voie orale de courte durée, 2 patients ont eu re
biothérapie, et un seul patient avait bénéficié d’une prise en charge chirurgicale. L’évoluti
chez 6 patients, 2 autres ont rechuté et 2 patients stationnaires, nous avons déploré 1 décès
d’AAP.
Conclusion :
Un AAP doit être recherché chez tout malade ayant une MB d’autant plus qu’il présente une hémo
du fait des implications pronostiques et thérapeutiques.
P20. LEUCOCYTES, D-DIMÈRES ET FERRITINÉMIE, LACTATE
DÉSHYDROGÉNASE (LDH), PROTÉINE C RÉACTIVE (CRP), COMME
FACTEURS PRÉDICTIFS INDÉPENDANTS D’EMBOLIE PULMONAIRE
SUSPECTÉE À L’ADMISSION CHEZ LES PATIENTS COVID-19
HOSPITALISÉS HORS RÉANIMATION : ÉTUDE RÉTROSPECTIVE
ANALYTIQUE
M. LAKHAL 1, S. KEBBARA 1, S. LACHKHAM 1, A. THOUIL1 2, H. KOUISMI1 2
1SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE, UNIVERSITE MOHAMMED PREM
OUJDA- MAROC
Introduction
Une prévalence élevée d’embolie pulmonaire (EP) a été décrite au cours de la COVID-19, avec un
morbi-mortalité significative. L’objectif était d’identifier des facteurs prédictifs d’EP chez
atteints de COVID-19 sévères hospitalisés hors réanimation.
Patients et méthodes
Il s’agit d’une Étude rétrospective analytique portant sur 103 patients hospitalisés e
Pneumologie du CHU Mohamed VI, du 1er aout 2021 au 1er novembre 2021. L’infection au covid-
été confirmée par des tests RT- PCR positifs. Le recueil des donnés est fait à partir
médicaux des patients et l’analyse statistique a été réalisée par le logiciel SPSS version 21.
Observation :
Il s'agit d'un homme âgé de 65 ans, tabagique chronique à raison de 35 paquets-année non sevr
plaignait d’une symptomatologie respiratoire faite d’une toux grasse ramenant des expectora
blanchâtres et d’une dyspnée stade 2 de la classification MMRC évoluant depuis une année, sa
autres signes respiratoires, associés à deux lésions cutanées nodulaires dures du visage appa
y a un mois, évoluant dans un contexte d’apyrexie et d’altération de l’état général.
L’examen clinique trouvait un patient conscient OMS=3, stable sur le plan hémodynamique, inst
sur le plan respiratoire avec une saturation à 87% à l’air ambiant, se corrigeait sous 2l,
hippocratisme digitale. L’examen pleuro-pulmonaire était sans particularité et à l’examen cut
muqueux on notait la présence d’un nodule mentonnier gauche dur, douloureux à la palpation, d
de grand axe, saignant associé à une tuméfaction englobant la narine droite, l’examen des aut
appareils était sans particularité.
Le patient a bénéficié de biopsies cutanées réalisées sur les deux nodules durs du visage rev
en faveur d’un aspect histologique compatible avec une localisation cutanée secondaire d’
adénocarcinome moyennement différencié d’ont le profil IHC peut être compatible avec un A
pulmonaire de type mucineux( CK7 et CK19 : marquage cytoplasmique positif des cellules tumora
Dans le cadre du bilan d’extensionLa TDM CCTAP aobjectivéla présence d’un processus tumora
cutané centré sur la cavité nasale droite, sur la parotide droite et sur la région mentonnièr
un processus tumoral pulmonaire lobaire moyen et de multiples lésions nodulaires
parenchymateuses pulmonaires bilatérales, avec une atteinte hépatique, surrénalienne bilaté
colique gauche, atteinte des parties molles et osseuse.
Le dossier a été discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire, la tumeur classée T4N
STADE IV, la décision était de démarrer une chimiothérapie palliative.
Conclusion
Bien que toute néoplasie maligne puisse métastaser dans la peau, seul un petit groupe de can
régulièrement impliqué. L'aspect clinique, la topographie des lésions sont importants à cons
L'examen histologique et son complément immunohistochimique apportent bien souvent la clé du
diagnostic
Les métastases cutanées sont un signe de mauvais pronostic, et surviennent le plus souvent à
stade tardif au cours du développement de la pathologie tumorale. La bonne prise en
thérapeutique et le suivi régulier des patients pourraient aider à réduire la fréquence des
cutanées.
P25. LES MANIFESTATIONS PULMONAIRES DES HÉMOPATHIES
MALIGNES
RHAZARI M., LAKHAL M., KEBBARA S., GARTINI S., THOUIL A., KOUISMI H.
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHU MOHAMMED VI, OUJDA FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE,
OUJDA .UNIVERSITE MOHAMMED PREMIER OUJDA
Introduction :
Les atteintes pulmonaires des hémopathies malignes peuvent se traduire par une présentatio
radio-clinique variée : soit qu’elle s’agit des manifestations révélatrices où les syndromes
Le diagnostic de diverticule trachéal a été retenu vu le siège postéro latéral à la jonctio
thoracique
On a opté pour un traitement conservateur car la patiente est restée asymptomatique d
diagnostic avec une résolution spontanée de la toux.
Conclusion :
Le diverticule trachéal est rare, il peut être acquis ou congénital. Son diagnostic repo
essentiellement sur le scanner thoracique haute résolution, le plus souvent il est asymptoma
l’indication du traitement conservateur ou chirurgical avec résection du diverticule dépend
facteurs.
P29. INTÉRÊT DE L'ENDOSCOPIE BRONCHIQUE DANS LE
DIAGNOSTIC DU CANCER BRONCHIQUE : À PROPOS DE 80 CAS
O.HALOUI , O.NABOU , I.LEGSSYER , A. THOUIL , H.KOUISMI
SERVICE DE PNEUMO-PHTISIOLOGIE CHU MOHAMMED VI -FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE,
UNIVERSITE MOHAMMED PREMIER - OUJDA
Introduction :
Le cancer du poumon est le cancer le plus répandu dans le monde, avec 1,6 million de nouveau
par an. Il est également la cause la plus fréquente de mortalité par cancer, avec 1,4 millio
an. Le premier facteur de risque est la fumée de tabac. L’exposition à des agents cancé
professionnels est impliquée dans près d'un cas sur cinq. La démarche du diagnostic étiolo
nécessite le recours à des moyens interventionnels tels que la bronchoscopie, qui vient comp
l'imagerie. Nous avons étudié l’aspect macroscopique des lésions, et l ‘histologie des cance
Méthode :
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur l’analyse de 80 dossiers de patients chez le
diagnostic de cancer bronchique est confirmé entre septembre 2020 et avril 2022 au serv
pneumologie du CHU Mohammed VI d’Oujda.
Résultats :
Au total, 80 dossiers ont été analysée dans notre étude avec une moyenne d’âge de 65 ans ,
extrêmes allant de 46 à 86 ans, la tranche d’âge majoritaire est de 61 à 90 ans, elle repré
seule 76 % de l’ensemble des cas, une nette prédominance masculine a été notée avec un taux
% . L’intoxication tabagique a été retrouvée dans 88,75 % des cas, D’autres habitudes toxiq
retrouvées chez 21,25 % des cas. Les antécédents pathologiques médicaux ont été retrouvés
37,5% des patients. 9 cas ( 11,25% ) d’entre eux ont un antécédent de BPCO et 3 cas (3,75% )
antécédent de tuberculose. Le principal symptôme qui a motivé la consultation était la dyspn
27 patients soit 33,75% des patients. La fibroscopie bronchique a été réalisée chez 98,75
patients de notre série. La confirmation histologique a été établie dans 63,5% par la
bronchique avec biopsie et aspiration bronchique, dans 30% par une biopsie transpariétale (d
=8% ont été réalisé écho-guidée), dans 4% des cas par biopsie pleurale et dans 2,5% le diagn
été posé sur des biopsie d’ADP . 79 fibroscopies étaient réalisés, Le bourgeon tumoral est
endoscopique la plus fréquente avec 35 % suivi de l’épaississement des éperons avec 32%, su
sténose infiltrative avec 24 %, la compression extrinsèque et l’inflammation et repr
respectivement 3,8 % et 2,6 %, l’aspect endoscopique normal représente 2,6 %. L’adénoca
représente 50 %, suivi du carcinome épidermoïde avec 33,75 %. Le cancer neuroendocrine à pe
Conclusion :
Le cancer pulmonaire est une complication fréquente des fibroses pulmonaires idiopathique
aggrave leur pronostic. La prise en charge thérapeutique est faisable en tenant compte la fib
pulmonaire mais Le pronostic reste sombre.
P33. SYNDROME DES ANTICORPS ANTI-HU RÉVÉLANT UN CANCER
BRONCHIQUE À PETITES CELLULES
N. BENJELLOUN ANDALOUSSI, K. KHELFAOUI, A. BENOMAR, S. MOULINE
HOPITAL UNIVERSITAIRE INTERNATIONAL CHEIKH ZAID , UNIVERSITE INTERNATIONALE ABULCASIS DES SCI
LA SANTE
Le syndrome des anticorps anti-Hu est une entité paranéoplasique neurologique rare, principal
associée aux cancers bronchiques à petites cellules.
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 75 ans, qui accuse depuis une année une
symptomatologie neurologique faite d’un syndrome cérébelleux et d’une neuropathie
sensitivo-motrice.
L’IRM cérébrale dévoile une atrophie cérébelleuse et la recherche d’anticorps onco-neuronaux
sang met en évidence la présence d’anticorps anti-Hu.
Le bilan étiologique, devant un terrain de tabagisme chronique, retrouve à l’imagerie thoraci
masse hilo-pulmonaire gauche, d’allure tissulaire.
L’endoscopie bronchique permet de visualiser un bourgeon proximal. L’étude anatomopathologiqu
des prélèvements bronchiques signe le diagnostic d’un carcinome bronchique neuro-endocri
petites cellules.
La patiente bénéficie d’une première ligne de chimiothérapie par Carboplatine-Étoposide, ains
bolus d’immunoglobulines qui améliorent la symptomatologie neurologique.
Les anticorps anti-Hu figurent parmi les anticorps onco-neuronaux les mieux caractérisés à ce
sont dirigés contre les protéines Hu, présentes à tous les étages du système nerveux, ce qui
ce syndrome un polymorphisme clinique important.
La physiopathologie du syndrome anti-Hu est mal élucidée. Elle impliquerait une réacti
immunologique par la génération d’auto-anticorps, dirigés aussi bien contre les cellules neur
que les cellules de la tumeur, ce qui expliquerait d’une part le pronostic moins sévère chez
atteints de ce syndrome, et d’autre part l’absence ou encore la régression spontanée de la tu
Les présentations cliniques les plus fréquentes sont : l’encéphalopathie limbique, la dégénér
cérébelleuse, les neuropathies sensitive et motrice. L’atteinte est plurifocale dans 11% des
Les auteurs suggèrent une classification des syndromes neurologiques paranéoplasiques en prou
probables et possibles.
Le traitement le plus efficace reste celui de la tumeur d’origine, quand celle-ci est retrouv
L’importance de connaître ce groupe de syndromes paranéoplasiques réside dans la possibilité
diagnostic néoplasique précoce devant la présence d’anticorps onco-neuronaux et/ou d’un
symptomatologie neurologique évocatrice, et ce afin d’améliorer le pronostic et la survie.
la loge barety.
L’investigation étiologique a été complétée par une fibroscopie bronchique avec biopsie étag
éperons, objectivant un remaniement inflammatoire granulomateux compatibles avec la sarcoïdos
Sur le plan biologique, le quantiferon était négatif, l’enzyme de conversion de l’angiotensin
élevée, l’électrophorèse des protéines plasmatique (EPP) montrait un profil d’ hyper gamma
globulinémie.
L’évaluation cardiaque objectivait une FEVG à 50%. Le diagnostic de la sarcoïdose pulmonaire
retenu (stade II) par la présentation clinique et radiologique compatible avec la prése
granulome sur la biopsie bronchique et l’élimination des autres causes de granulome. Le patie
bénéficié d’un bilan de retentissement, fait d’une pléthysmographie, une gazométrie et un fon
revenant normaux. Le patient a été traité par corticothérapie, avec supplémentation potassiqu
protection gastrique.
Conclusion
Une hypercalcémie majeure, peut-être la manifestation révélatrice d'une sarcoïdose. L'augmen
la (1-25) dihydroxyvitamine D3 est un bon facteur d'orientation, le diagnostic de certitude r
la mise en évidence anatomopathologique de lésions granulomateuses non caséeuses. Sur le plan
thérapeutique, On retiendra L’extrême corticosensibilité de ce trouble et L’intérêt e
I'hydroxychloroquine pour le traitement au long cours.
P38. SYNDROME DE GOOD : À PROPOS D’UN CAS
N. BENJELLOUN A., S. MOULINE, A. BENOSMAN
SERVICE DE PNEUMOLOGIE, CHUI CHEIKH ZAÏD, UIASS, RABAT.
Le syndrome de Good est une entité rare, définie par l’association d’un thymome à un défi
immunitaire acquis caractérisé par une hypogammaglobulinémie.
Nous rapportons l’observation d’un patient de 62 ans, opéré pour un thymome type B2 de Masaok
découvert à l’occasion d’un syndrome médiastinal. Quatre mois après thymectomie, le patie
présente dans un tableau de pneumopathie sévère. Un bilan biologique a permis d’objective
hypogammaglobulinémie au dépens de toutes les classes d’immunoglobulines, et une lymphopénie
intéressant les lymphocytes B et T CD4+, avec inversion du rapport CD4/CD8. Ceci a permis de
le diagnostic de Syndrome de Good. La recherche d'ADN du Cytomégalovirus est revenue positive
patient a reçu une antibiothérapie et des immunoglobulines par voie générale. Une amélioratio
l'état général a été notée lors du suivi.
Le Syndrome de Good représente 6 à 11% des syndromes para-thymiques. Sa pathogénie reste
inconnue. Il peut précéder le diagnostic de thymome, l’accompagner ou lui succéder. La présen
clinique du Syndrome de Good est variable, pouvant entrer dans le cadre d’un syndrome médiast
constituer un tableau d’infections sévères récidivantes. Les deux types de manifestations peu
voir simultanément. 90% des thymomes associés au syndrome de Good sont bénins. Les infections
associées les plus fréquentes sont rhinosinusiennes et broncho-pulmonaires. Dans la moitié de
le germe en cause n’est pas isolé. Haemophilus Influenzae et Pseudomonas spp sont les germes
pathogènes les plus identifiés. Le Cytomégalovirus est retrouvé dans 40% des cas. La corrélat
thymome et hypogammaglobulinémie dans le syndrome de Good est mal établie. Le déficit intéres
généralement toutes les sous-classes d’immunoglobulines.
La prise en charge thérapeutique repose sur la thymectomie d’une part, et sur la mise en plac
P42. UNE FIBROSE MÉDIASTINALE IDIOPATHIQUE RÉVÉLÉE PAR
UN SYNDROME CAVE SUPÉRIEUR
J. MHAILI , H.DAHMAN, M. BENZALIM, S. ALJ.
SERVICE DE RADIOLOGIE IBN TOFAIL – CHU MOHAMED VI– MARRAKECH UNIVERSITE CADDI AYYAD
La fibrose médiastinale ou la médiastinite fibrosante est une affection rare, caractérisée pa
développement chronique au niveau du tissu conjonctif médiastinal d’une fibrose collagène. El
peut être d’origine secondaire ou idiopathique.
Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 43 ans, sans antécédents pathologi
particuliers, consultait pour une dyspnée d’effort et un syndrome cave supérieur.
La tomodensitométrie (TDM) thoracique objectivait une masse tissulaire intéressant le médiast
moyen infiltrante, non rehaussée après injection de PDC, engainant la veine cave supérieure q
réduite de calibre avec une importante circulation collatérale d’amont. L’enquête étiologique
négative. Le diagnostic d’une fibrose médiastinale idiopathique était retenu.
L’évolution sous prednisone et anticoagulant était marquée par la diminution de la taille du
à l’imagerie thoracique avec une nette régression de la circulation collatérale.
P43. LE CANCER BRONCHO-PULMONAIRE D'ORIGINE
PROFESSIONNELLE : FACTEURS DE RISQUE, DURÉE D’EXPOSITION,
ET MÉTIERS IMPLIQUÉS.
I. OUERDJA, R. AZZEDINE, H. BENATAYA, A. RHANIM, A. JNIENE, L. HERRAK, L.
ACHACHI, M.EL FTOUH
SERVICE DE PNEUMOLOGIE DE L’HÔPITAL IBN SINA –CHU RABAT-MAROC
Introduction
Les cancers broncho-pulmonaires sont les cancers professionnels les plus fréquents. De nombre
agents cancérogènes professionnels sont identifiés, bien que le tabac reste le premier facteu
risque exogène incriminés dan le CBP.
Matériels et méthodes
L’objectif de notre étude étant la réalisation d’une enquête épidémiologique, dédiée à l’éval
rétrospective de l’origine professionnelle de cancer broncho-pulmonaire chez des malades
service de pneumologie de l’Hôpital Ibn Sina de CHU de Rabat, sur une période de 3 ans de 2
2017.
Résultats
Sur une série de 86 cas ,et pour une durée d’exposition de 10 ans (c’est la période recomman
pour parler d’un CBP d’origine professionnelle), l’exposition professionnelle à la silice cr
était la plus importante de notre série 26,7% aussi elle concernait le plus nombre de profess
a été repérée dans 9 différents métiers , métier de maçon, journalier , puisatier, tôlier , o
carrière , artisan de céramique , artisan de poterie , carreleur , et électricien , elle est
l’exposition à l’amiante :19,8% , et six métiers :mâcon , journalier , ouvrier d’entretien de